Windows 365 Move v2

Microsoft continue de faire évoluer Windows 365 en y apportant la possibilité de pouvoir déplacer vos Cloud PCs encore plus facilement d’une région Azure à une autre en seulement quelques clics. Que Microsoft ouvre de nouveaux centres de données ou que vos utilisateurs se déplacent à travers le globe, Azure déménage vos ressources pour vous !

Plusieurs articles ont déjà été écrits sur ce blog à propos de Windows 365 depuis sa sortie en 2021, dont un premier article parlait déjà de cette fonctionnalité de migration :

Qu’est-ce qui a changé par rapport à la première version ?

Dans la version initiale de Windows 365, le déplacement des Cloud PC se faisait de manière globale via la police de provisionnement, impactant ainsi l’ensemble des machines associées à cette même politique.

Avec la version 2, Microsoft a apporté une évolution majeure en permettant une sélection ciblée des machines à migrer. Désormais, les administrateurs peuvent opérer des modifications ou des déplacements sur des Cloud PC spécifiques sans affecter l’ensemble du parc lié à une seule politique, offrant ainsi une plus grande flexibilité et un contrôle opérationnel optimisé.

Cette amélioration facilite la gestion des environnements et permet d’adapter les déploiements aux besoins précis de l’organisation tout en minimisant les risques d’erreurs ou de perturbations sur le système global.

Pour rappel, où est hébergé son Cloud PC ?

Comme tous les services Cloud de Microsoft, les Cloud PCs sont hébergés dans un de leurs nombreux centres de données répartis à travers le monde.

Cela permet à Microsoft de proposer Windows 365 dans de nombreuses régions Azure. Windows 365 est donc à ce jour disponible dans la liste de centres données suivante, et celle-ci continuera de s’agrandir au fil du temps :

  • Asie
    • Asie Est
    • Asie Sud-Est
  • Australie
    • Australie Est
  • Canada
    • Canada Centre
  • Union européenne
    • Europe Nord
    • Europe Ouest
    • Italie Nord
    • Pologne Centre
    • Suède Centre
  • France
    • France Centre
  • Allemagne
    • Centre Ouest de l’Allemagne
  • Inde
    • Centre de l’Inde
  • Japon
    • Japon Est
    • Japon Ouest
  • Moyen-Orient
    • Israël Centre
  • Norvège
    • Norvège Est
  • Afrique du Sud
    • Nord de l’Afrique du Sud
  • Amérique du Sud
    • Brésil Sud (restreint)
  • Corée du Sud
    • Corée du Sud
  • Suisse
    • Suisse Nord
  • Émirats arabes unis
    • UAE Nord
  • Royaume-Uni
    • Sud du Royaume-Uni
  • USA Centre
    • USA Centre
    • USA Centre Sud
  • USA Est
    • USA Est
    • USA Est 2
  • USA Ouest
    • USA Ouest 2 (restreint)
    • USA Ouest 3

Pourquoi migrer son Cloud PC ?

Tout service Cloud étant par nature accessible depuis internet, il n’est pas évident de comprendre le bénéfice à migrer son Cloud PC vers une autre région Azure. Plusieurs raisons pourraient alors l’expliquer :

  1. Réduction de la latence : En plaçant les ressources plus près des utilisateurs finaux, on peut améliorer les performances et réduire le temps de réponse, ce qui est crucial pour des applications interactives.
  2. Conformité et souveraineté des données : Certaines réglementations imposent que les données restent dans une zone géographique spécifique. Migrer vers une région appropriée permet de respecter ces exigences légales et normatives.
  3. Résilience et reprise après sinistre : En répartissant les ressources sur plusieurs régions, on renforce la tolérance aux pannes et la continuité des services en cas de défaillance régionale ou de catastrophe.
  4. Optimisation des coûts : Les tarifs et la disponibilité des services peuvent varier d’une région à l’autre. Une migration peut permettre de bénéficier d’une structure tarifaire plus avantageuse ou de capacités plus adaptées à la demande.
  5. Amélioration des performances locales : Certaines régions peuvent offrir des services ou des infrastructures plus récents, permettant d’accéder à des fonctionnalités optimisées ou à une meilleure capacité de traitement.

Ces points illustrent que même si l’accès aux services Cloud se fait principalement via une connexion sécurisée transitant via Internet, la localisation géographique des ressources peut avoir un impact significatif sur la qualité de service, la conformité, la résilience et les coûts globaux.

Avant et après la migration, il est recommandé de suivre certains indicateurs clés comme la latence, le temps de réponse et le débit. Des outils de monitoring tels qu’Azure Monitor ou des solutions tierces peuvent être utilisés pour comparer les performances et valider l’amélioration de l’expérience utilisateur. Cela permet également de détecter rapidement d’éventuels problèmes de connectivité ou de performance dans la nouvelle région.

Y a-t-il un risque à déplacer son Cloud PC ?

Microsoft met en œuvre des mécanismes de sécurité robustes pendant le processus de migration. Les Cloud PCs sont sauvegardés et les données sont protégées par des protocoles de chiffrement avancés. De plus, l’intégrité des sauvegardes est vérifiée avant le déplacement, garantissant ainsi que les données restent sécurisées et intactes tout au long du processus.

Donc non, Microsoft est clair sur le processus de migration du Cloud PC :

Tous les PC cloud du déplacement sont sauvegardés avant d’être déplacés vers la nouvelle région. Cette sauvegarde, qui peut prendre un certain temps, peut commencer lorsque l’utilisateur est connecté et actif.

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Par contre, le processus de migration peut prendre un certain temps, et donc occasionner une interruption de service pour l’utilisateur le temps que la nouvelle machine soit reprovisionnée dans la nouvelle région Azure :

Le meilleur moment pour effectuer des déplacements est pendant le week-end pour s’assurer que l’impact sur les utilisateurs est réduit. Les PC cloud étant arrêtés pendant le processus de déplacement, vous devez avertir vos utilisateurs avant le déplacement afin qu’ils puissent enregistrer leur travail et se déconnecter.

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Cela obligera à anticiper le déplacement des Cloud PCs durant des périodes creuses afin de ne pas perturber ou diminuer l’expérience utilisateur.

Le processus se fait en seulement quelques clics, et je vous propose de tester tout cela 😎💪

Etape 0 – Rappel des prérequis :

Pour réaliser cet exercice de migration individuelle disponible sur Windows 365, il vous faudra disposer de :

  • Un tenant Microsoft
  • Une licence Windows 365 valide

Etape I – Test avant migration :

Avant de lancer le processus de déplacement d’un Cloud PC, cliquez sur le lien suivant, authentifiez-vous avec un utilisateur de test :

Lancez une session Cloud PC, puis attendez quelques secondes que la sessions Windows s’ouvre :

Ouvrez l’adresse web suivante afin de constater votre adresse IP publique actuelle ainsi qu’une estimation de votre localisation géographique :

Le Cloud PC est actuellement provisionné en Suisse :

Créez un fichier sur le disque local de votre Cloud PC afin de constater sa future réplication :

Le Cloud PC est maintenant prêt à être migré vers une autre région Azure.

Etape II – Migration :

Toujours depuis le portail Intune, retournez dans la liste des polices de provisionnement Windows 365, puis cliquez sur celle-ci pour la modifier :

Comme la copie d’écran ci-dessous le montre, notre police point actuellement l’hébergement des Cloud PCs en Suisse :

Afin de migrer le Cloud PC vers un centre de données Azure situé au Canada, cliquez-ici pour modifier la police de provisionnement :

Changez la Géographie Microsoft et la Région Azure, puis cliquez sur Suivant :

Cliquez-ici pour mettre à jour votre police de provisionnement :

La notification Intune suivante apparaît alors :

Enfin, cliquez-ici pour déclencher la migration selon les nouvelles règles de la police de provisionnement modifiée :

Une nouvelle option apparaît alors, elle vous laisse le choix sur les actions à entreprendre sur les Cloud PC déjà provisionnés.

Choisissez le dernier choix de la liste, puis cliquez sur Appliquer :

Sélectionnez le Cloud PC souhaité, puis cliquez sur Sélectionner :

Confirmez votre action de migration en cliquant sur Continuer :

La notification Intune suivante apparaît alors, cliquez sur le lien vers le rapport des migrations :

Ce rapport est aussi disponible via le menu suivant :

Une nouvelle ligne de migration apparaît alors dans la liste avec un statut en attente :

L’ordre de migration est maintenant pris en compte par Azure. Le Cloud PC concerné voit lui aussi son statut changer :

Quelques minutes plus tard, la connexion Windows 365 de notre utilisateur de test se termine :

Une tentative de reconnexion de notre utilisateur de test affichera le message d’erreur suivant :

Et environ 2 heures, le Cloud PC retrouve son précédent statut :

Dans le rapport des migrations Windows 365, l’action de migration est maintenant terminé :

La migration est maintenant terminée, nous allons pouvoir maintenant contrôler la présence de notre fichier stocké sur le disque local de notre Cloud PC.

Etape III – Test après migration :

Rouvrez une session de bureau à distance Windows 365 pour votre utilisateur de test.

Cette fois-ci, la page de IPlocation indique bien une nouvelle adresse IP et un nouveau positionnement estimé au Canada :

Pour les autres Clouds PC non migrés restants, la bascule de région est toujours possible en appliquant à nouveau la police de configuration :

Enfin, j’ai effectué un mouvement de retour pour mon Cloud PC parti au Canada, qui n’a lui non plus posé de souci.

J’ai également effectué un changement de réseau afin de le remettre sur ma connexion Azure créée spécialement pour mes Cloud PCs :

Cette reconnexion à Azure sans déplacement de région a lui été beaucoup rapide :

A la suite de ces différentes opérations, j’ai toujours retrouvé mon Cloud PC et mes données sauvegardées localement :

Conclusion

La migration des Cloud PCs avec Windows 365 Move v2 offre une meilleure flexibilité, permettant d’adapter le déploiement de vos environnements à vos besoins spécifiques, sans impacter l’ensemble du parc. En adoptant une approche progressive – grâce aux tests préliminaires, à une planification minutieuse et à l’application de meilleures pratiques – vous minimisez les interruptions et assurez une transition en douceur.

Les améliorations en matière de sécurité, de performance et d’optimisation des coûts font de cette solution un levier stratégique pour les entreprises souhaitant renforcer leur agilité tout en répondant aux exigences de conformité et de résilience. Les retours d’expérience démontrent que, grâce à une migration bien orchestrée, il est possible de réduire significativement la latence et d’améliorer l’expérience utilisateur, tout en maîtrisant les coûts.

Windows 365 Cross-region Disaster Recovery (CRDR) !

Comme beaucoup de services Azure en GA, Windows 365 possède lui aussi une SLA. Celle-ci est annoncée à 99.9 %. Pour un utilisateur travaillant dans son Cloud PC, il est essentiel que ce dernier soit hautement disponible pour accomplir ses tâches. Mais si un panne intervient dans un centre de données Microsoft, existe-t-il une option de reprise d’activité après sinistre pour son Cloud PC Windows 365 ? La réponse est … oui !

Avant de s’intéresser à ce nouveau service disponible via une licence add-on, faisons rapidement le tour de ce que propose Microsoft en termes de services pour Windows 365.

Quels sont les engagements Microsoft en termes de SLA ?

Voici un lien officiel Microsoft contenant les SLAs par services. Vous pouvez y télécharger le document Word dans la langue de votre choix :

Dans ce document figure une section dédiée à la SLA du service Windows 365. On y retrouve les engagements Microsoft et les indemnités financières en cas d’indisponibilité :

Quelles sont les mesures de maintien de service dans une licence Windows 365 ?

Sur la page consacrée au Cloud PC de Microsoft, on y retrouve les informations de disponibilités suivantes :

  • 99,9 % des sessions utilisateur Windows 365 Cloud PC hautement disponibles, telles que définies dans le contrat SLA Windows 365.
  • Stockage sur disque avec résilience des objets de données de onze 9.
  • Récupération d’urgence automatisée « dans la zone » pour le calcul.
  • Un objectif de point de récupération de ~0.
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Cela nous indique que Microsoft a différents mécanismes possibles dans la même zone pour prévenir des défaillances matérielles :

  • Défaillance CPU/Mémoire
  • Défaillance du réseau
  • Défaillance des disques
  • Défaillance électrique

Il ne semble pas y avoir de surcoût pour profiter de ce premier niveau de protection, et le niveau de RPO est proche de zéro :

La récupération d’urgence Windows 365 automatisée est basée sur une copie à jour du disque du système d’exploitation, avec un RPO de ~0. Par conséquent, le processus de récupération démarre automatiquement, car il n’est pas nécessaire d’accepter la perte de données associée à une récupération dans le passé.

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Quid de la SLA dans la gestion des Cloud PC (Intune + Portail) ?

Toujours dans ce même article, Microsoft nous annonce d’autres chiffres sur la gestion Intune des Cloud PC, mais également dans l’accès aux utilisateurs :

Le service de gestion des PC cloud possède une architecture régionalement redondante, conçue pour être hautement disponible, avec une durée de bon fonctionnement cible de 99,99 %. En cas de panne du service de gestion, le service a les objectifs suivants :

  • RTO de < 6 heures.
  • RPO de <30 minutes pour les modifications apportées au service de gestion.
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Qu’est que le Cross-region Restore ?

Le service appelé Cross-region Restore est connu de longue date pour la restauration des machines virtuelles Azure au travers du service Recovery Service Vault, quand celui-ci a la fonctionnalité CRR d’activée :

La restauration inter-région peut être utilisée pour restaurer des machines virtuelles Azure dans la région secondaire, qui est une région jumelée à Azure.

Vous pouvez restaurer toutes les machines virtuelles Azure pour le point de récupération sélectionné si la sauvegarde est effectuée dans la région secondaire.

Pendant la sauvegarde, les captures instantanées ne sont pas répliquées dans la région secondaire. Seules les données stockées dans le coffre sont répliquées. Ainsi, les restaurations de la région secondaire sont des restaurations de niveau coffre uniquement. L’heure de restauration de la région secondaire sera presque identique à celle du niveau coffre pour la région principale.

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Qu’est que le Cross-region Disaster Recovery (CRDR) pour Windows 365 ?

En ce 1er juillet 2024, Microsoft a annoncé la disponibilité générale de son service Cross-region Disaster Recovery pour Windows 365. Déjà disponible pour un grand nombre de services Azure, cette offre payante permet de disposer d’une sauvegarde de secours sur une seconde région Azure distante :

La récupération d’urgence inter-région de Windows 365 est un service facultatif pour Windows 365 Entreprise qui protège les PC et les données cloud contre les pannes régionales.

Lorsqu’il est activé, il crée des copies temporaires distantes géographiquement des PC cloud accessibles dans la région de sauvegarde sélectionnée. Ces copies permettent d’augmenter la disponibilité et de préserver la productivité.

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CRR vs DR vs CRDR ?

Le Cross Region Restore (CRR) et le Disaster Recovery (DR) sont toutes deux des stratégies utilisées pour assurer la continuité des activités et la protection des données, mais elles servent à des fins différentes et sont utilisées dans des scénarios différents :

  • Cross Region Restore (CRR) permet de restaurer des données sauvegardées dans une région secondaire.
  • Disaster Recovery (DR) implique un ensemble de politiques et de procédures pour permettre la récupération synchrone ou la continuation des infrastructures technologiques vitales et des systèmes suite à un désastre.

Le Cross-region Disaster Recovery (CRDR) s’inscrit finalement dans un mélange de ces 2 concepts :

  • Restauration des données sauvegardées dans une région secondaire.
  • Procédure pour permettre la continuation des infrastructures dans une région secondaire.

Quid des RPOs et RTOs ?

Comme le Cross-region Disaster Recovery de Windows 365 fonctionne avec des sauvegardes périodiques et non une synchronisation constante des données, le RPO s’en retrouve impacté :

En cas de panne, le service a les objectifs cibles suivants pour la récupération d’urgence inter-région :

  • RTO de < 4 heures pour les tenants avec moins de 50 000 PC cloud dans une région.
  • RPO de <4 heures.
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Note : le délai RPO du CRR dépendra également de la fréquence de sauvegarde configurée dans les paramètres de l’utilisateur des Cloud PCs :

Maintenant que ces concepts ont été annoncés, et afin d’y avoir plus clair, je vous propose un petit exercice sur le Cross-region Disaster Recovery (CRDR) pour Windows 365 :

Etape 0 – Rappel des prérequis :

Pour réaliser cet exercice sur Windows 365, il vous faudra disposer de :

  • Un tenant Microsoft
  • Une licence Microsoft 365
  • Une licence Windows 365 Entreprise
  • Une licence add-on Windows 365 Cross Region Disaster Recovery

Commencez par configurer le service Cross Region Disaster Recovery via le portail Intune.

Etape I – Configuration du CRDR

Rendez-vous sur la page du portail Intune, puis naviguez dans le menu suivant afin d’y retrouver la liste de vos postes Windows 365 :

Rendez-vous dans le menu suivant pour configurer le CRDR :

Cliquez sur la règle de paramètres utilisateurs de votre choix :

Cliquez sur Éditer :

Activez par cette option la fonctionnalité CRDR :

Choisissez le lien réseau correspondant à votre infrastructure, mais également la Géographie et la région Azure où seront créés les Cloud PCs quand le CRDR sera déclenché, puis cliquez sur Suivant :

Cliquez ici pour mettre à jour votre règle utilisateur :

La notification Intune suivante apparaît alors :

Vérifiez que le paramétrage CRDR est bien changé sur votre règle utilisateur :

Toujours sur le portail Intune, rendez-vous dans le rapport suivant afin de voir l’impact sur vos Cloud PCs déjà en place :

Cliquez sur la section suivante afin de comprendre pourquoi une alerte est présente :

Cliquez sur un des Cloud PCs pour comprendre le motif de l’alerte :

Un problème de licence est bien à l’origine de notre alerte :

Comme la majorité des licences, cet add-on a lui-aussi besoin d’être acheté en nombre et assigné aux utilisateurs concernés.

Ouvrez un nouvel onglet vers le portail Entra, puis cliquez sur la licence add-on Windows 365 Cross Region Disaster Recovery :

Assignez cet add-on a un de vos utilisateurs disposant déjà d’une licence Windows 365 :

Attendez quelques minutes, puis retournez sur le rapport afin de constater la disparition de l’alerte sur l’utilisateur en question :

La configuration du CRDR semble terminée, il ne nous reste qu’à tester le service sur notre utilisateur de test pour comprendre en détail la procédure de ce service.

Etape II – Activation du Cross-region Disaster Recovery :

Ouvrez une session sur votre Windows 365, puis rendez-vous sur la page Internet suivante afin de localiser approximativement votre Cloud PC.

Dans mon cas, le résultat nous montre une IP rattachée à la région de Zurich en Suisse. Cette information est cohérente puis que ce Cloud PC est créé dans la région Azure Suisse Nord :

Retournez sur la console Intune, puis activez le service CRDR pour ce Cloud PC via la fonction Bulk :

Renseignez tous les champs, puis cliquez sur Suivant :

Choisissez le Cloud PC dont l’utilisateur possède la licence Windows 365 Cross Region Disaster Recovery, puis cliquez sur Suivant :

Lancez l’activation du CRDR en cliquant sur Créer :

La notification Intune suivante apparaît :

Attendez quelques minutes, puis retourner sur la page du Cloud PC afin d’y constater l’erreur du lancement du CRDR :

Je pense que cela s’explique par l’absence de points de restauration dans la seconde région Azure, et/ou du fait de la configuration très récente.

J’ai donc décidé d’attendre 24-48 heures avant de recommencer la même opération d’activation du CRDR :

La notification Intune suivante apparaît :

Attendez quelques minutes, puis retourner sur la page du Cloud PC afin d’y constater le lancement du CRDR :

Quelques minutes plus tard, la session Windows ouverte sur le Cloud PC concerné se ferme d’elle-même, pour cause d’arrêt de la machine virtuelle :

Retentez d’ouvrir une session Windows 365 via le client Microsoft Remote Desktop :

Le message d’erreur suivant indique que la machine virtuelle du Cloud PC n’est plus accessible :

Actualiser la page du Cloud PC afin d’y constater un changement du statut CRDR :

Quelques minutes plus tard, le statut CRDR est passé en complété :

Retournez sur le rapport Intune appelé Statut de reprise après sinistre des PC Cloud dans toute la région afin d’y constater 2 nouvelles informations :

  • Le démarrage du service CRDR
  • L’expiration de l’instance CRDR dans 7 jours

Sur le client Microsoft Remote Desktop, lancez un rafraîchissement sur le Cloud PC :

Constatez l’apparition d’un second espace de travail contenant un poste appelé Temporary Cloud PC :

Ouvrez une session de bureau à distance sur ce Temporary Cloud PC :

Rendez-vous sur la page Internet suivante afin de localiser approximativement votre Cloud PC temporaire.

Dans mon cas, ce nouveau résultat nous montre une IP rattachée à la France. Cette information est cohérente, puisque le CRDR est configuré sur la région Azure France Central :

La notification Windows suivante nous informe également le caractère temporaire de ce second Cloud PC :

Il ne nous reste plus qu’à désactiver le Cross-region Disaster Recovery afin de voir le retour dans la région Azure d’origine.

Etape III – Désactivation du Cross-region Disaster Recovery :

Comme pour l’activation du CRDR, la désactivation de ce dernier se déclenche via la fonction Bulk :

Cliquez-ici pour ajouter le Cloud PC temporaire concerné par le CRDR :

Choisissez le Cloud PC temporaire créé sur France Central :

Cliquez sur Suivant :

Lancez la désactivation du CRDR en cliquant sur Créer :

La notification Intune suivante apparaît :

Attendez quelques minutes, puis retourner sur la page du Cloud PC afin d’y constater le lancement du failback du CRDR :

Suite à cette opération, une notification Windows nous informe que le Cloud PC temporaire devrait être décommissionné sous peu :

Une seconde notification Windows se fait plus pressante sur le besoin de déconnexion du Cloud PC temporaire :

Quelques minutes plus tard, le statut du failback du CRDR est passé en complété :

Retournez sur le rapport Intune appelé Statut de reprise après sinistre des PC Cloud dans toute la région afin d’y constater 2 nouvelles informations :

  • L’arrêt du service CRDR
  • La suppression de l’expiration du Cloud PC temporaire

Quelques minutes plus tard, la session Windows ouverte sur le Cloud PC temporaire est automatiquement fermée à cause de l’arrêt de la machine virtuelle :

Sur le client Microsoft Remote Desktop, lancez un rafraîchissement sur le Cloud PC temporaire :

Constatez dans le second espace de travail la disparition du poste appelé Temporary Cloud PC :

Ouvrez une session de bureau à distance sur le Cloud PC de base :

Ouvrez à nouveau page Internet suivante.

Dans mon cas, le résultat nous remontre une IP rattachée à la région de Zurich en Suisse. Cette information est cohérente puis que ce Cloud PC de base avait été créé dans la région Azure Suisse Nord :

Conclusion

Contrairement à de nombreuses solutions traditionnelles de récupération après sinistre, Windows 365 Cross-region Disaster Recovery a été conçu pour être configuré et utilisé avec une expérience minimale, voire aucune, en matière de récupération après sinistre. La configuration peut être terminée en quelques minutes.

Windows 365 Cross-region Disaster Recovery est fourni en tant que licence complémentaire aux SKU Windows 365 Entreprise. Aux États-Unis, le prix de l’add-on Windows 365 Cross-region Disaster Recovery est de 5 $ par utilisateur et par mois.

Upgradez facilement votre Cloud PC Windows 365

Les Cloud PC de Microsoft sont disponibles depuis quelques temps déjà, et de nouvelles fonctionnalités sont leurs rajoutées très régulièrement. Acheté sous forme de licence mensuelle, le Cloud PC initialement commandé peut ne plus suffire à l’utilisateur. Microsoft propose, encore en préversion à cette date, le redimensionnement automatique de celui-ci.

Si vous n’avez pas encore eu l’occasion d’aller plus en profondeur sur les Cloud PC de Microsoft, voici quelques liens vers des articles précédemment écrits, et une excellente vidéo :

Qu’est-ce que le redimensionnement d’un Cloud PC Windows 365 ?

La documentation de Microsoft l’explique très bien :

L’action à distance Redimensionner vous permet de mettre à niveau la RAM, le processeur virtuel et la taille de stockage d’un PC cloud Windows 365 Entreprise pour répondre aux besoins de l’utilisateur.

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Pourquoi ne pas simplement recréer un nouveau Cloud PC ?

La démarche de repartir sur un nouveau Cloud PC est tout à fait envisageable. Mais le redimensionnement du Cloud PC a pour principal avantage de conserver les données de l’utilisateurs, mais aussi ses applications et bien d’autres encore.

Peut-on redimensionner son Cloud PC à la baisse ?

La réponse est oui, dans une certaine mesure. Tant que le SKU choisi ne contient pas un disque plus petit que celui présent sur SKU de départ : aucun souci.

La taille d’un disque, et donc des partitions présentes sur celui-ci, est souvent problématique pour certains traitements automatisés.

Doit-on changer sa licence Windows 365 ?

La réponse est encore oui. Le redimensionnement d’un poste Windows 365 nécessite de disposer d’une licence vers la nouvelle taille.

Mais, à l’inverse de nombreuses licences Cloud achetées sous forme de souscription à travers le New Commerce Experience (NCE), je n’ai pas trouvé de moyen direct de migrer de licence Windows 365.

Cela est bien dommage car la licence Windows 365 peut-être prise pour une année, et il sera bien pratique de migrer sur un Cloud PC plus puissant si le besoin s’en fait sentir avant la date d’échéance.

Néanmoins, j’ai pu m’en sortir avec l’aide du Support de Microsoft. Pour cela, j’ai dû acheter une nouvelle licence Windows 365 avant que la précédente, moins puissante, soit annulée et que je sois remboursé.

Est-ce que les utilisateurs peuvent redimensionner leur propre Cloud PC ?

La réponse est non. Comme le rappelle Microsoft, il est nécessaire de disposer d’un des rôles ou combinaisons de rôles suivants pour y parvenir :

  • Administrateur global
  • Administrateur de service Intune
  • Rôles Administration Lecteur Intune + PC cloud

Le redimensionnement est-il disponible pour tous les SKUs Windows 365 ?

Sauf erreur, seuls les SKUs Enterprise sont concernés par cette nouveauté. En effet, un Cloud PC dont le SKU est de type Business ne pourra pas encore avoir cette fonctionnalité.

Que va-t-il se passer pour l’utilisateur durant le redimensionnement ?

Le redimensionnement d’un Cloud PC nécessite de déconnecter l’utilisateur. Il est donc nécessaire de le prévenir en amont afin que ce dernier soit au courant et qu’il ne perde aucune donnée.

Le traitement dure une trentaine de minutes environ.

Comment procède-t-on pour redimensionner ?

Le processus n’est pas bien compliqué. Voici en détail un pas à pas pour mieux vous guider. J’ai simulé la présence de fichiers à divers endroits pour vérifier l’impact du redimensionnement.

Commencez par vérifier la présence d’une nouvelle licence Windows 365 non assignée sur la console d’administration de Microsoft 365 :

Comme vous le montre la copie d’écran ci-dessous, mon utilisateur est actuellement équipé d’un Cloud PC de 2 coeurs / 4Go de mémoire vive. Mon but est de redimensionner son Cloud PC vers une configuration avec deux fois plus de mémoire vive.

Un rapide tour dans son gestionnaire des tâches montre bien les 4Go de mémoire vive :

J’ai déposé un dossier contenant des photos sur le bureau du Cloud PC de départ. L’icône vert sur celui-ci nous montre une synchronisation vers son compte OneDrive :

Le dossier est bien présent sur le bureau du Cloud PC de départ :

J’en profite pour déposer un second dossier de photos à la racine de son disque C, non synchronisé avec OneDrive :

Ce dossier est plus petit que le précédent, mais il nous permettra de vérifier la bonne récupération des données sur le Cloud PC d’arrivée :

Retournez sur la console Intune afin de lancer le redimensionnement du Cloud PC via le menu suivant :

Choisissez la taille de nouvelle configuration du Cloud PC, puis cliquez sur Redimensionner :

Confirmez votre choix :

L’ordre de redimensionnement a bien été pris en compte. Du point de vue utilisateur, il ne nous reste qu’à patienter :

Une première notification apparaît sur le Cloud PC :

On retrouve également l’action dans l’historique des actions lancées depuis la console Intune :

Quelques minutes plus tard, l’utilisateur est bien déconnecté de son Cloud PC :

Un tour dans la console Intune nous montre bien que le redimensionnement est en cours sur le Cloud PC de notre utilisateur :

Si l’utilisateur tente de s’y reconnecter avant la fin du redimensionnement, le message d’erreur suivant apparaît :

Environ 20 minutes plus tard, le statut du Cloud PC change à nouveau :

Toujours sur cette même console Intune, le journal des opérations sur le poste affiche bien le statut suivant :

Afin que l’utilisateur puisse se connecter à son nouveau Cloud PC , un rafraîchement des accès est obligatoire dans l’application :

Juste après le rafraîchement, le nouveau Cloud PC apparaît bien en dessous du précédent, qui devient alors vide de poste :

Cliquez-dessus afin d’ouvrir une nouvelle session de bureau à distance :

Retournez sur le Gestionnaire des tâches afin de vérifier la nouvelle mémoire disponible :

Comme votre utilisateur de test ne doit pas être administrateur du poste, ouvrez la fenêtre suivante en mode Administrateur, puis lancez le programme suivant :

diskmgmt.msc

Vérifiez dans le Gestionnaire des disques la nouvelle taille de la partition du disque C :

Toujours sur le Cloud PC, vérifiez bien la présence :

  • du dossier présent sur le bureau de l’ancien Cloud PC
  • du dossier présent à la racine du disque C de l’ancien Cloud PC

Sur le portail Intune, retournez sur la fonction de redimensionnement du Cloud PC afin de constater l’impossibilité de retourner sur un SKU ayant un disque plus petit :

Conclusion

Rien à dire de spécial sur cette fonctionnalité si ce n’est qu’elle marche très bien, et qu’elle pourra faciliter la vie à de nombreux techniciens IT 😎💪