Vous avez passé et réussi une certification Microsoft il y a peu ? Bravo ! Dans quelques mois et selon celle-ci, attendez-vous à recevoir un mail, de la part de Microsoft, vous demandant de renouveler votre certification.
Non, ce n’est pas une blague, certaines certifications Microsoft ont toujours eu une durée de validité. La date d’expiration est basée sur la date de réussite de votre examen. Il vous est nécessaire de repasser une petite épreuve pour étendre la durée de votre certification.
Microsoft a changé les règles du renouvellement des certifications le 30 juin 2021. Les changements ne concernent que les certifications passées à partir de cette date :
Avant le 30 juin 2021, les certifications de niveau Associé, Expert ou même les spécialités avaient une durée de validité de 2 ans. Les personnes certifiées devaient alors payer pour repasser l’examen initial, comme toute personne souhaitant passer la même certification pour la première fois. Les certifications de niveau Fondamental n’ont jamais eu de date d’expiration.
A partir du 30 juin 2021, les certifications de niveau Associé, Expert ou même les spécialités présentes dans cette liste ont une durée de validité réduite à un an. Un renouvellement gratuit est maintenant accessible 180 jours avant la date d’expiration. Les certifications de niveau Fondamental n’ont toujours pas de date d’expiration.
Une FAQ est à disposition pour vous aider à comprendre les impacts.
Pourquoi ?
Pour les personnes certifiées, cette modification a un double avantage :
Ne plus repayer pour prolonger la durée de validation pour chaque certification
Le processus de renouvellement de certification annuel gratuit et pratique de Microsoft garantit que vous êtes à jour avec les dernières modifications technologiques.
Bien évidemment, le point central dans ces deux modèles reste basé sur l’apprentissage continu des évolutions des produits. Ces produits rattachés au Cloud Microsoft sont en constante évolution dans leurs fonctionnalités et leur périmètre.
Quand passer son renouvellement ?
Inutile de vous précipiter, attendez de recevoir le premier mail de la part de Microsoft, 180 jours avant la date d’expiration de votre certification. Par la suite et si rien n’est fait, plusieurs rappels vous seront envoyés tant que votre certification n’est pas renouvelée :
90 jours avant la date d’expiration
30 jours avant la date d’expiration
7 jours avant la date d’expiration
Comment se déroule le renouvellement ?
La principale différence entre un renouvellement et un premier examen est avant tout l’absence d’outil de contrôle. Plus besoin de disposer d’un environnement vide et calme. La page d’examen du renouvellement est une page web de Microsoft Learn.
Concernant le contenu du renouvellement, l’examen est généralement composé d’une vingtaine de questions environ, parfois un peu plus. Les questions s’enchainent sans pouvoir revenir en arrière. Pas d’étude de cas à traiter non plus.
Je ne crois pas non plus avoir vu de chronomètre par question ou même pour l’ensemble de l’examen de renouvellement.
Quels sont les résultats possibles ?
Comme pour l’examen initial, deux issues sont possibles, réussite ou échec. Une différence réside sur le pourcentage à atteindre. 700 points sont nécessaires pour l’examen initial, tandis que le renouvellement se base sur un pourcentage, dont le son minimum varie entre chaque examen.
Si votre renouvellement est réussi, la date d’expiration de la certification est automatiquement repoussée d’une année. Un prochain renouvellement vous sera alors à requis à nouveau dans 365 jours, etc … Un nouveau mail arrivera quelques heures après pour vous féliciter :
Si vous échouez votre renouvellement, rien de grave, vous pourrez le repasser après 24 heures. En attendant, Microsoft vous affiche en dessous des indicateurs pour situer votre niveau sur chaque thème et pour vous inciter à vous concentrer vos efforts sur faiblesses :
Mon avis personnel
J’adhère complètement à ce nouveau processus simplifié de renouvellement, autant sur la forme que sur le fond : Il est plus juste de ne plus faire repayer une certification déjà acquise, et il est primordial de vérifier le maintien à jour des connaissances des personnes certifiées.
En revanche, je suis quelques fois dubitatif sur la présence de certaines questions, très à la marge du périmètre de la certification renouvelée. Cela donne un effet méli-mélo assez étrange sur le pool de questions rattachées derrière tout ça.
Conclusion
Après une première inquiétude émise à cause du raccourcissement de la durée de validité, ce changement dans le renouvellement des certifications Microsoft a été vivement apprécié, il simplifie le processus de validation des connaissances pour les personnes déjà certifiées.
Cette approche facilite également l’ajout de questions sur des contenus nouveaux, car la même démarche chez Microsoft est nécessairement plus longue pour l’appliquer et le valider dans un examen initial.
Une nouvelle certification dédiée à la sécurité du Cloud Microsoft a fait son apparition il y a déjà quelques mois. Contrairement aux autres certifications dédiées au même sujet de niveau intermédiaire, celle-ci est de niveau expert. Elle ne se focalise par uniquement sur un pan sécuritaire spécifique du Cloud Microsoft, que ce soit Azure, Azure AD ou Microsoft 365.
Microsoft est d’ailleurs assez clair dans la description de ce que l’on peut attendre d’un Architecte en cybersécurité :
L’architecte de cybersécurité collabore continuellement avec les dirigeants et les professionnels en matière de sécurité informatique et de confidentialité, ainsi que d’autres rôles organisationnels, afin de planifier et d’implémenter une stratégie de cybersécurité répondant aux besoins d’une organisation.
Comment comprendre le niveau Expert chez Microsoft ?
Je persiste à dire que les certifications de niveau Expert ont une utilité dans la connaissance macro du cloud Microsoft. Aucune volonté de réapprendre les fondamentaux de tel ou te service de sécurité, de leur fonctionnement précis, mais bien de comment les intégrer dans une stratégie sécuritaire globale de l’entreprise.
Il vous faut donc percevoir cette certification de la même manière que celles dédiées aux Architectes Azure ou aux Administrateurs Expert 365. N’en doutez-pas, les gammes de produits disponibles chez les acteurs majeurs du cloud publics sont tellement gigantesques que des rôles se sont nécessaire pour maîtriser cette vue d’ensemble et coordonner le tout.
Comment obtenir cette certification ?
Comme toutes les autres certifications de niveau expert, la certification ne s’obtient pas qu’avec un seul examen. Un examen de niveau associé est nécessaire pour obtenir le précieux badge.
En plus de l’examen SC-100, il vous faudra obtenir un des examens suivants :
Quels sont les sujets abordés dans cette certification ?
Microsoft continue toujours de lister les compétences mesurées depuis la page d’examen :
Concevoir une stratégie et une architecture zéro confiance (30-35 %)
Évaluer les stratégies techniques et les stratégies d’opérations de sécurité de gouvernance des risques (20-25 %)
Concevoir la sécurité pour l’infrastructure (20-25%)
Concevoir une stratégie de données et d’applications (20-25 %)
Le fichier PDF lui aussi disponible sur cette même page reprend toujours en détail ces pourcentages de chaque module.
Il a changé depuis peu et intègre maintenant tous les liens utiles à la préparation de l’examen. De plus il vous détaille aussi les prochains changements opérés par Microsoft sur cet examen, pour vous permettre d’appréhender au mieux sa future mise à jour.
Comment préparer cette certification ?
Depuis peu, Learn est maintenant au centre de l’offre d’apprentissage proposé par Microsoft, que ce soit pour la documentation en libre accès ou pour les cours officiels dispensés par un MCT (Microsoft Certified Trainer) :
Cette mise à disposition complète et gratuite de contenus d’apprentissage est donc aussi valable pour la préparation de certifications Microsoft, via la mise en place de collections accessibles à tous :
L’authentification sur Learn est conseillé car elle vous permet alors de suivre votre progression d’apprentissage, et même d’accumuler des badges de succès obtenus après la lecture complète de modules :
Des contrôles de connaissances sont régulièrement intégrés en fin de module pour vous aider à valider votre compréhension :
Quoi d’autres ?
Des contenus adaptés à cet examen sont aussi disponibles sur des sources externes, comme sur ce blog ???? :
Comme toujours, une autre source me sert et m’informe sur Azure toutes les semaines : YouTube. John Savill reste pour moi une valeur sûre sur le fond et sur la forme. Il suffit de voir le temps passé sur cet examen sur cette vidéo :
Microsoft Learn Cloud Skills Challenge3
Petit rappel : comme à chaque Ignite, Microsoft vous propose de passer de petits challenges techniques. Ces challenges sont un moyen facile d’obtenir des connaissances techniques mais également des vouchers pour des certifications Microsoft. Tout cela gratuitement !
Ne tardez pas pour vous en occuper avant le 09 novembre !
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Conclusion
Au final, et comme dit précédemment, le passage de cet examen m’a fait penser aux autres certifications de niveau expert. La majorité des questions ont concerné des connaissances précises sur la sécurité, sans en attendre un côté incollable. L’important est d’en avoir une vue d’ensemble sur les capacités générales pour faire face à différentes exigences de sécurité.
Comme vous le savez déjà, ce type de certification Microsoft doit être renouvelée tous les ans pour conserver sa validité. Ce cycle de re certification est pour moi une excellente approche pour se tenir informé des nouvelles menaces et mesures de sécurité disponibles sur le marché.
Premier article de cette nouvelle année ! Je profite donc de ce billet pour vous souhaiter mes meilleurs vœux pour 2022 ????????????????. J’avais terminé l’année précédente avec un article sur l’examen AZ-800, disponible ici. Dans la continuité de la certification d’Administrateur Windows Server Hybrid, cet article est donc dédié au second examen : AZ-801 – Configuration des services avancés de Windows Server Hybrid.
Petit rappel qui ne fait pas de mal : la certification Microsoft, Administrateur de Windows Server Hybrid Associé, est apparue dans le Poster Microsoft à la rentrée 2021 et est toujours en version BETA à l’heure où ces lignes sont écrites :
Comme sur l’article précédent, je vous remets donc la vidéo animée par Orin Thomas sur cette nouvelle certification :
Avant de rentrer dans le contenu de ce second examen, je souhaitais vous rappeler quelques points sur les examens BETA de Microsoft.
Qu’est-ce qu’un examen BETA ?
Selon ITProToday, L’examen bêta est la mise au point finale d’un examen avant sa disposition à l’ensemble du public. Les examens BETA sont généralement disponibles pendant une courte période pour un groupe limité.
Lorsque vous passez l’examen, vous ne recevez aucune information sur votre réussite ou votre échec avant parfois plusieurs semaines / mois.
Qu’est-ce qu’un examen BETA pour Microsoft?
Lorsque vous effectuez un examen sous sa forme BETA, vous nous fournissez des informations utiles pour évaluer la qualité de l’examen et de ses questions. Une fois que le processus est terminé et que nous avons intégré les modifications pertinentes, nous pouvons l’utiliser pour certifier des personnes dans des rôles et des spécialisations professionnelles basés sur le cloud.
Autrement dit, les beta testeurs valident le contenu d’un examen et apporte à Microsoft l’assurance que l’obtention de la certification associée correspond à des postes ou des missions issus du marché de l’informatique.
Combien coûte un examen BETA ?
Régulièrement et quel que soit l’éditeur, la phase BETA est donc possiblement à un tarif réduit. J’en profite pour vous rappeler qu’un statut MCT chez Microsoft vous permet de profiter de bons d’examen entièrement gratuits pour leurs certifications BETA !
Ces offres sont toujours annoncées dans les jours qui suivent l’ouverture de la BETA, sur le forum des certifications, accessible depuis le MCT Central. Un nombre limité de bons d’examen disponibles et ils ont une durée de validité généralement assez courte.
Pour les non-MCT, vous pouvez toujours profiter d’une autre offre Microsoft, elle aussi limitée dans le temps :
Profitez de l’offre d’examen bêta à prix réduit pour une durée limitée. Pour chaque examen, les 300 premières personnes qui passeront l’examen au plus tard le 10 janvier 2022 pourront bénéficier d’une réduction de 80 % sur le prix final. Cette offre s’applique à l’examen AZ-800 (BETA) et à l’examen AZ-801 (BETA), soit un total de 600 places à prix réduit.
Retrouvez ici ces réductions sur le blog de Microsoft Learn. Voici par exemple le lien vers la page des examens AZ-800 et AZ-801.
Comment préparer son examen BETA ?
En règle générale, il est fortement conseillé de travailler 3 axes pour réussir à coup sûr une certification :
Etudier la documentation officielle
Pratiquer des labs
Profitez de son expérience professionnelle
La documentation
Par le biais de la page d’examen Microsoft, vous pouvez avoir accès à :
La page de l’examen » : Enumération des compétences évaluées lors de l’examen
Le chemin d’apprentissage : Ensemble de liens vers la documentation Microsoft, en relation avec les sujets abordés. Ces pages sont utiles car elles peuvent aussi contenir des exercices, des QCM ou encore environnements de test Azure
Un bon moyen de progresser d’un point de vue technique est d’utiliser les labs en association avec l’examen désiré. Plusieurs plateformes proposent ce type de formule adapté. Malheureusement, les certifications BETA ne disposent pas toujours de labs au moment où vous préparez votre examen.
J’ai pour habitude de travailler avec les plateforme suivantes. De plus, un accès aux labs Microsoft est gratuit pour les MCT :
Comme indiqué plus haut, cela peut prendre plusieurs semaines / mois avant d’obtenir vos résultats. À la fin d’un examen BETA, vous ne recevez pas immédiatement de résultat positif ou négatif, car le barème de notation de l’examen n’est pas encore finalisé.
La mise à disposition de vos résultats d’examen BETA chez Microsoft va dépendre de la date de disponibilité générale. Comptez environ une dizaine de jours après cette date pour retrouver vos résultats BETA.
Edit : une toute nouvelle vidéo forte utile pour comprendre un peu mieux la certification Microsoft ????
AZ-801 – Configuration des services avancés de Windows Server Hybride
Rentrons maintenant dans le vif du sujet concernant cet examen AZ-801. Comme pour chaque examen que je vous présente, voici les liens utiles pour préparer ce petit dernier :
Afin d’éviter de produire une répétition du chemin d’apprentissage Microsoft, très complet, j’ai souhaité vous partager dans cet article plusieurs vidéos YouTube sur des sujets précis. Gardez en tête que le chemin d’apprentissage Microsoft est le point de départ de toutes les questions.
Dans la même logique que l’examen AZ-800, la partie sécurité de Windows Server reste la plus importante, aussi bien pour une architecture sur site que dans le Cloud Azure. Il vous faut aussi déterminer si les ressources présentent des failles de sécurité et savoir comment y remédier.
Ici, le but est de vérifier vos connaissances sur les différents modules augmentant la sécurité de Windows Server, tout en sachant les différencier leurs fonctions :
Cet examen apporte aussi son lot de questions sur Active Directory. Par exemple, la connaissance des utilisateurs protégés ou comment fonctionne la corbeille AD pour restaurer des utilisateurs doit être maîtrisée :
Attendez-vous toujours à des questions relatives à Azure. Ici, le point intéressant sur ce sujet va concerner le monitoring des machines virtuelles. Les principaux outils aidant à la sécurisation de ces machines seront Microsoft Defender for Cloud (anciennement Azure Security Center) et Azure Sentinel :
Toujours dans le même chapitre, les réseaux et le stockage sont aussi des sujets relevés dans cet examen. On peut prendre en exemple BitLocker et son champ d’application possible sur Windows Server :
Ce chapitre est plus court mais concerne un sujet majeur : le failover sur Windows Server. Cette notion est critique dans un environnement IT, et est compatible avec un grand nombre rôles de Windows Server. Il est donc indispensable de les tester pour en comprendre les bases et être en confiance sur les questions de l’examen.
Par exemple, prenons en détail la notion de quorum dynamique :
Dans mon précédent article, j’avais déjà relevé la forte mise en avant de Windows Admin Center dans l’examen AZ-800, prenez donc le temps de tester l’outil pour chaque partie / fonctionnalité :
Toujours sur ce chapitre, le chemin d’apprentissage consacre un timide passage à Storage Space Direct. Il est malgré tout important de bien comprendre son principe :
Ce chapitre teste vos connaissances sur la fourniture d’une solution de continuité des activités et de reprise après un sinistre. Il vous faut également démontrer comment mettre en œuvre Azure Site Recovery pour les architectures sur site, mais aussi déjà présentes dans Azure.
Beaucoup de services dans Azure facilite grandement la mise en place de BCDR :
Vous pouvez utiliser Hyper-V Replica pour implémenter une solution BCDR abordable pour un environnement virtuel :
Le réplica Hyper-V peut vous protéger contre la perte de données en cas de panne de site en copiant une machine virtuelle en temps réel en tant que machine virtuelle de réplication d’un emplacement à un autre. Si le site qui contient la machine virtuelle principale n’est plus disponible, la machine virtuelle de réplication est disponible pour maintenir les charges de travail disponibles
Si nécessaire, vous pouvez utiliser le réplica Hyper-V pour étendre la réplication de la copie hors connexion à un troisième emplacement
Si votre organisation ne dispose que d’un seul emplacement disponible, vous pouvez toujours utiliser la réplication Hyper-V pour répliquer des machines virtuelles vers une organisation partenaire à un autre emplacement, à un fournisseur d’hébergement ou à Microsoft Azure
Microsoft souhaite ici mettre l’accent sur la migration d’une charge de travail dans Windows Server vers une machine virtuelle (VM) Azure, grâce aux outils de migration de Windows Server ou par le biais du service de migration de stockage.
Dans ce chapitre, Microsoft parle de l’utilisation des outils de monitoring et de dépannage, les processus et les meilleures pratiques pour rationaliser les performances et la disponibilité de votre environnement Windows Server et de vos VMs Azure.
Conclusion
Comme pour mon examen AZ-800, cet examen ne fut pas non plus évident. Et comme à chaque examen BETA, il faut attendre plusieurs semaines / mois pour avoir les résultats. Encore une fois, les connaissances acquises ces dernières semaines via le chemin d’apprentissage m’ont beaucoup aidé, mais elles ne compensent pas toujours le manque d’expérience.
Aucun souci si Windows Server est votre quotidien ou si vous avez conservé de beaux restes ! Pensez malgré tout à disposer de connaissances sur Azure pour réussir votre examen. Comme à chaque fois, les vidéos explicatives c’est très bien, mais la pratique c’est indispensable.
Dernier article avant cette fin d’année 2021, je profite pour vous souhaiter de très bonnes fêtes ????????????????.
Rentrons dans le vif du sujet avec une nouvelle certification Microsoft, Administrateur de Windows Server Hybrid Associé, apparue dans le Poster Microsoft à la rentrée 2021 et disponible depuis début décembre en version BETA.
Pour rappel, cette certification, de niveau Associé, se décompose en deux examens (AZ-800 et AZ-801), comme c’est le cas avec la certification d’Architecte Cloud, de niveau Expert :
Ces deux examens sont donc nécessaires pour obtenir ce nouveau badge. Dans cet article, nous allons de parler uniquement de l’examen AZ-800, dédié à l’administration de Windows Server dans ses fonctionnalités principales. Je referai un second article, début 2022, sur le second examen AZ-801, encore en BETA lui aussi.
Examen AZ-800 : Administration de l’infrastructure de base de Windows Server Hybrid
Avant de parler de mon ressenti personnel, je tenais à vous redonner ici quelques liens utiles pour préparer cet AZ-800 :
Malheureusement à l’heure où ces lignes sont écrites, aucune grande plate-forme de labs ne propose encore de cursus dédié à l’AZ-800. Le mieux est donc de disposer d’une souscription Azure pour faire ses essais in situ.
Chapitres de la certification AZ-800
Comme pour chaque examen, Microsoft détaille avec des pourcentages les différents thèmes abordés. Voici la liste pour cet examen AZ-800 :
Chapitre I : Déployer et gérer les services de domaine Active Directory (AD DS) dans des environnements sur site / cloud (30-35 %)
Chapitre II : Gestion des serveurs Windows et des charges de travail dans un environnement hybride (10-15%)
Chapitre III : Gestion des machines virtuelles et des conteneurs (15-20%)
Chapitre IV : Mettre en œuvre et gérer une infrastructure réseau sur site et hybride (15-20%)
Chapitre V : Gestion des services de stockage et de fichiers (15-20%)
Aucun suspense, la gestion d’un domaine Active Directory est de loin la principale partie sanctionnée par cet examen. Le but ici est de mesurer vos connaissances sur les composantes d’un domaine. Autant dire que la maîtrise de ces derniers est fortement attendue. Pas de mystère ici, la pratique par l’expérience et ou l’apprentissage intensif peut vous sortir de là.
En plus de savoir déployer les multiples rôles serveurs possibles, gardez en tête que une certification de niveau Associé comportent toujours des questions techniques précises :
La connaissance des relations forêts / domaines / sites
La connaissance des rôles et leurs autorisations agissant sur les forêts / domaines
Les groupes de sécurité sont utilisés pour attribuer des autorisations à diverses ressources. Les applications de messagerie utilisent généralement des groupes de distribution, qui ne sont pas compatibles avec la sécurité.
La connaissance des composants techniques se cachant derrière un domaine, les FSMO.
La sécurité est un point présent dans toutes les certifications Microsoft. Par exemple ici, l’utilisation groupe de comptes de service managés comme principal de sécurité pour vous être demandé :
D’autre part, cet examen fait aussi la part belle à Azure. Vous vous en doutez donc, attendez-vous à des questions portant sur les outils de synchronisation entre AD et Azure AD : Azure AD Connect / Azure AD Cloud Sync. Vous devez connaître la configuration de ces derniers et les options qu’ils proposent en sus.
Gardez en tête que cette certification porte la mention AZ dans son titre. Les références aux services Azure, Azure AD ou encore Azure AD DS sont hautement probables.
Sans oublier un autre sujet à maîtriser : nos bonnes amies les GPOs ????
Ayant suivi le chemin d’apprentissage associé à la certification AZ-800, Orin met clairement en avant dans les vidéos de démonstration Windows Admin Center (WAC), l’outil complet de gestion à distance :
Prenez le temps de tester la solution : Installez l’outil sur une machine proxy et d’enrôlez des serveurs dessus :
On continue ? Qu’est qu’Azure Arc ?
Cet examen apporte aussi une approche technique pour les environnements hybride. Il est donc nécessaire de comprendre le bénéfice à utiliser Azure Arc pour intégrer et gérer des machines physiques.
Ce chapitre n’est pas le plus valorisé de cet examen, mais il aborde des sujets importants (Hyper-V, conteneurs, machines virtuelles sur Azure)
Concernant Hyper-V, j’ai trouvé que le chemin d’apprentissage de l’AZ-800 est assez bien fait :
Ensuite vient la partie des conteneurs sur Windows Server. Beurk ????. Je sais que je ne devrais pas dire ça, mais c’est une partie qui ne m’a jamais encore attiré. Aussi je préfère laisser parler Marc :
Enfin n’oubliez jamais les références directe à Azure. Soyez certain d’avoir des questions portant sur la création et la gestion des machines virtuelles sur Azure. Cela implique aussi tous les composants annexes à celles-ci, telles que les parties réseau ou stockage.
Ce chapitre est de poids égal au précédent. La partie DNS est intéressante car c’est encore un service que nous retrouvons aussi bien dans Windows Server que dans Azure :
Par exemple, il est possible de combiner à une architecture on premise, les besoins DNS de machines virtuelles hébergées sur Azure. Dans le cas, il faut toute de suite penser transfert conditionnel pour y arriver :
Les composants DNS sur Azure sont aussi présent dans le cursus de cet examen :
En plus de la partie DNS, prenez le temps de bien vous intéresser au rôle DHCP, disponible sur Windows Server :
D’autres rôles peuvent aussi faire partie des questions. Je pense par exemple à :
Dernier chapitre de l’examen AZ-800, à ne pas négliger ! Le stockage est un élément majeur de toute infrastructure IT, car la data représente LA valeur à conserver, protéger, …
Il faut donc prendre le temps de s’intéresser à certains services, comme :
Pour ma part, cet examen ne fut pas une mince affaire. Comme à chaque fois pour les examens BETA, il faut attendre plusieurs semaines / mois pour avoir nos résultats. Les connaissances acquises ces dernières semaines via le chemin d’apprentissage m’ont beaucoup aidé, mais elles ne compensent pas la manque d’expérience sur des postes tels qu’administrateur système.
Aucun souci si les domaines sont votre quotidien ou si vous avez conservé de beaux restes ! Pensez malgré tout à aussi disposer de connaissances sur Azure pour réussir votre examen. Comme à chaque fois, les vidéos explicatives c’est très bien, mais la pratique est pour moi indispensable.
Profitez aussi de cette période de fêtes pour souffler un peu et passer du temps avec vos proches. On se retrouve l’année prochaine ????.
Une nouvelle certification Azure a vu le jour en juillet 2021. Cette dernière, baptisée AZ-700, s’intéresse tout particulièrement à la gestion et la sécurisation des réseaux au sein d’Azure. A l’heure où ces lignes sont écrites, la certification est en phase BETA et pendant encore plusieurs semaines. Vous n’aurez donc pas les résultats de réussite ou d’échec après la fin de votre examen. Vous devrez attendre entre une et deux semaines après la fin de la phase BETA.
Vous pouvez consulter la page de la certification AZ-700 ici, vous pouvez télécharger le contenu détaillé de l’examen là et enfin suivre le parcours d’apprentissage Microsoft via ce lien. Sans attendre, beaucoup de guides ont déjà fleuri sur la toile. En voici donc quelques liens :
Portail Azure, créé par Microsoft et utilisé par mes petites mains ????
AZ-700 : Réactions à chaud
J’ai passé la certification AZ-700 il y a seulement quelques heures ::
J’ai eu à répondre à 59 questions, dont certaines dans deux use-cases et d’autres dans deux jeux de questions à réponses Oui/Non
Le temps règlementaire pour cet examen était 120 minutes
Voici mon ressenti sur cet examen beta :
Toutes les questions respectent bien le thème réseau.
Répartition équitable des questions sur chacune des grandes parties.
Cohérence entre le parcours d’apprentissage et les questions de la certification
Une bonne connaissance des SKUs (et de leurs différences) est nécessaire pour certaines questions. Il faut donc prendre le temps de consulter les fiches techniques.
On ne le dira jamais assez, mais il est impératif pour toute certification de niveau Associé de tester soi-même les différents services Azure / SKUs.
L’examen AZ-700 dans le détail
Voici les grandes parties de cet examen :
Design, Implement, and Manage Hybrid Networking (10% to 15%)
Design and Implement Core Networking Infrastructure (20% to 25%)
Design and Implement Routing (25% to 30%)
Secure and Monitor Networks (15% to 20%)
Design and Implement Private Access to Azure Services (10% to 15%)
Design, Implement, and Manage Hybrid Networking (10–15%)
Cette partie ne représente pas le plus gros pourcentage de cette certification. Pourtant, beaucoup de questions tournent autour du VPN d’Azure (Gateway Subnet, VPN Gateway, Local network gateway, …). Peu importe le type de connection (S2S ou P2S), la connaissance des différents protocoles (OpenVPN, SSTP ou IKEv2) et les méthodes d’authentification est requise. Prenez donc le temps de déployer différents VPNs dans Azure sur un environnement de test. Essayer aussi de combiner cela avec Azure AD, quand cela est possible.
Ayant passé beaucoup de temps dans mes révisions sur le service Azure ExpressRoute, je m’attendais à plus de question dessus ????. Il y en a bien quelques-unes. Là encore, on vous demande de maitriser les composants nécessaires, les différents SKUs et les débits possibles pour cette connexion.
Design and Implement Core Networking Infrastructure (20–25%)
Cette partie se concentre vraiment sur les réseaux virtuels. Autant vous dire qu’il s’agit d’un point majeur de cette certification. Je peux même m’avancer, sans trop me tromper, qu’absolument toutes les questions de l’AZ-700 parlent systématiquement d’un context avec un ou plusieurs réseaux virtuels. Il faut donc savoir avec précision :
Paramétrages les zones DNS privées
Paramétrages et options de peering entre les réseaux virtuels
Subnets spécifiques à certains services Azures (Bastion, Gateway, …)
Gestion et accès dans la création de points de terminaison (Privés, Services)
Caractéristiques et composants d’un Azure WAN (SKUs)
En revanche, et cela va peut-être en décevoir certains, peu de questions vraiment facile sur l’adressage même des réseaux ????
Design and Implement Routing (25–30%)
De mémoire, je ne pense pas avoir eu beaucoup de questions sur la partie routing ou NAT. A l’inverse, je peux dire que j’ai été bombardé de questions sur les services Azure suivants ????:
Azure Application Gateway
Azure Load Balancer
Azure Front Door
Azure Traffic Manager profile
Je ne vous apprends rien ici, ces services sont au cœur de nombreuses architectures. Ils nécessitent d’être bien configurés selon le besoin, donc de nombreuses questions reposant principalement sur le choix du bon SKU.
Ce quim’a bien aidé dans mon cas : les exercices proposés dans le parcours d’apprentissage. Je les ai tous faits et refaits plusieurs fois et j’ai même testé des cas alternatifs par simple curiosité, et pour être sûr d’avoir bien assimilé les fonctionnalités.
Secure and Monitor Networks (15–20%)
Le monitoring est très souvent le parent pauvre dans les certifications Microsoft. Il en est même dans les tâches quotidiennes. Pourquoi s’y investir quand tout marche bien ? Car dans la vie de tous les jours, tout ne marche pas toujours bien tout le temps !
Pour le reste, les NSG sont bien présent dans cette certification. Attendez-vous donc à beaucoup de questions sur ce sujet mais aussi dans les use cases. Le WAF (Web Application Firewall) est aussi une ressource importante car elle est présente dans plusieurs services Azure. Prenez donc le temps de tester ses fonctionnalités de filtrage avec ses combinaisons conditionnelles.
Design and Implement Private Access to Azure Services (10–15%)
Il s’agit d’une des dernières parties du programme de l’AZ-700, à ne surtout pas négliger à mon avis. Les services Azure Private Endpoint et Azure Service Endpoint sont très présents dans beaucoup de questions proposant des scénarios à décortiquer. Il est donc conseillé d’avoir déployé plusieurs fois ces deux services et d’avoir pu tester leurs liaisons possibles, ou impossibles, avec les réseaux virtuels.
Enfin, la partie des App Services et Kubernetes est assez réduite dans le descriptif et n’a donc que peu de chance de se retrouver dans les questions pour votre certification.
Conclusion
Au final, il s’agit d’une certification Microsoft comme on les aime, mais aussi comme on les déteste. Le thème est très précis, mais les possibilités d’application sont immenses !
De niveau associé, cette certification n’offre aucune question sur la compréhension des grands principes des services Azure. Ici, les questions sont toutes contextualisées dans des cas d’usage demandant des connaissances approfondies avec une bonne dose de logique. Avec de l’expérience, on peut facilement isoler des réponses improbables, pour n’avoir qu’un choix final entre deux réponses.
Ne soyez pas stressé par le temps, vous en avez toujours assez ! Et aussi ne surtout pas « bâcler » pas les dernières questions ou l’ultime relecture des réponses, car vous voulez tout simplement voir le « bout du tunnel » (expérience personnelle).
Comme à chaque fois, pensez également à partager dans les commentaires vos propres expériences sur cette certification ????
La certification est une démarche personnelle et doit avant tout servir son propre intérêt. De mon point de vue, les bénéfices des certifications informatiques vont bien au-delà du fait de posséder une plaquette de badges sur le torse, ils sont multiples :
Montrer les compétences acquises dans un domaine technique précis
Gagner crédibilité auprès de son employeur
Augmenter sa confiance personnelle et son estime de soi
Valoriser son parcours professionnel
Et bien plus encore !
Dans cet article, nous allons parler des caractéristiques propres aux différentes certifications Microsoft, mais surtout des facilités mises en place pour passer les certifications de type Fondamental.
Les familles de certifications Microsoft
Pour faire simple, il existe plusieurs classifications pour les certifications Microsoft Cloud :
Classification par thème (Azure, Microsoft 365, Dynamics 365, Power Platform)
Classification par niveau (Fondamental, Associé, Expert)
Classification par nature (Général, Rôle, Spécialité)
Comme vous pouvez le voir dans le poster ci-dessus, le choix est assez large sur les certifications possibles. Vous devez donc tenir compte d’un certain nombre de paramètres pour choisir la bonne certification adaptée à votre objectif. Prenez également en compte que certaines certifications sont liées à d’autres, tandis que certaines « imposent » des certifications préalables pour valider le titre associé.
Que signifient les niveaux de certification Microsoft ?
Microsoft a introduit les niveaux de certification durant l’année 2019 et les a répartis en trois niveaux. Cela a été mis en œuvre pour de nombreuses raisons, qui bénéficient à la fois au participant et à l’employeur de plusieurs façons :
Rendre les cours Microsoft plus accessibles aux débutants comme aux habitués de l’informatique
Encourager les personnes de tous niveaux à obtenir une certification
Faciliter le recrutement pour les employeurs en sélectionnant des professionnels en fonction des connaissances dont ils ont besoin
Clarifier le niveau de compétence de la certification
Les Certifications Microsoft de niveau « Fondamental »
Afin de démarrer le cloud dans les meilleurs conditions, Microsoft a mis en place des certifications de niveau « Fondamental ». Ces certifications sont conçues pour valider un niveau de connaissances de base des services du cloud. Elle aide également les candidats non techniques à comprendre les services tels que la vente, l’achat et le marketing. Par principe, elles n’exigent pas de prérequis antérieurs.
Les Certifications Microsoft de niveau « Associé »
De niveau intermédiaire, les certifications de niveau Associé vérifieront vos connaissances de manières approfondies. Plus question ici de valider si vous maîtrisez les grands principes du domaine concerné. Il est nécessaire ici de mettre en pratique vos connaissances dans des contextes techniques précis. A l’inverse des certifications de niveau Fondamental, où seul un apprentissage théorique serait suffisant, la validation d’une certification de niveau Associé devra s’appuyer sur une expérience professionnelle réelle.
Les Certifications Microsoft de niveau « Expert »
Comme son nom l’indique, les examens du niveau Expert sont beaucoup plus difficiles que celles de niveau Associé. Dans certains cas, il faut passer plusieurs examens de niveau Expert pour obtenir une certification. Il arrive aussi que, pour être validées, elles nécessitent des certifications de niveau inférieur.
Comment se préparer à passer une certification ?
Peu importe le niveau de certification désiré, le rituel de préparation reste globalement identique :
Microsoft Learn : Conçu pour aider quiconque à apprendre les concepts informatiques de base à son propre rythme, Microsoft Learn est une immense bibliothèque offrant un accès gratuit à des supports de formation, des échantillons de code et même la possibilité de tester certains logiciels Microsoft.
Formation dispensée par un instructeur : Le choix d’une formation dirigée par un instructeur est également une excellente option, car il vous permet d’interagir avec un professionnel expérimenté, vous donnant l’occasion de poser des questions et de travailler sur vos faiblesses, ainsi que de développer vos points forts.
Découverte de la solution: Microsoft propose de tester ses solutions de plusieurs manières. Il est possible de souscrire à des périodes d’évaluation sans frais ou de profiter de crédits gratuits pendant une certaine durée. Par exemple, il est donc possible de tester Office 365 ou Azure sans devoir payer pour ces services.
Parcours d’apprentissage : Chaque certification Microsoft s’accompagne d’un parcours d’apprentissage, en relation avec les sujets abordés pendant l’examen. Il vous permet d’aborder à votre rythme toutes les connaissances requises et vous évalue par de petits questionnaires.
YouTube : Le célèbre site de vidéos en ligne regorge de passionnés du cloud Microsoft qui vous transmettrons leurs connaissances techniques au travers d’explications claires et visuelles. Pourquoi s’en priver ?
GitHub : Microsoft Learning dispose de son propre GitHub. C’est l’occasion ici de travailler vos connaissances techniques grâce à des exercices ou des labs orientés sur la certification choisie.
Microsoft Virtual Training Days : Webinaires Microsoft gratuits et animés par des experts qui vous apporteront toutes les bases en rapport avec la certifications. Ces évènements sont orientés pour les certifications de niveau Fondamental ou pour certains thèmes spécifiques. Dans tous les cas, ils nécessitent une inscription préalable.
Microsoft Virtual Training Days
Que vous fassiez vos premiers pas dans le Cloud Microsoft ou que vous souhaitiez valider vos connaissances, Microsoft Virtual Training Days est fait pour vous.
Microsoft Virtual Training Days regroupe les principaux thèmes du Cloud Microsoft et vous propose plusieurs sessions dédiées :
Peu importe le Training Day choisi, le webinaire vous montre tous les chapitres de la certification et les aborde de manière claire et progressive. Vous pouvez donc les suivre sans avoir la crainte de pas comprendre les concepts et les idées présentés.
Enfin et ce n’est pas des moindres, Microsoft récompense les participants à ces webinaires en offrant gratuitement un bon d’examen. Vous avez bien lu, l’examen facturé initialement 99 euros hors taxes ne vous coûtera pas un centime si vous assistez au webinaire, lui-même gratuit !
Bien évidemment, passer l’examen en ne suivant que ce webinar s’avère fortement risqué. Je vous recommande donc de compléter vos connaissances par les autres sources listées dans la section précédente.
Une fois la certification réussie
Tout d’abord, félicitations !!! C’est une petite victoire personnelle sur ses propres capacités. Cela montre que ce challenge était à votre portée et qu’il récompense les efforts fournis. Il ne faut pas rougir de son succès, et le partager sur les réseaux est mérité. Cela peut aussi encourager d’autres connaissances à choisir cette voie ou provoquer un déclic sur leur orientation professionnelle.
Conclusion
Comme à chaque fois, pensez à partager dans les commentaires vos propres expériences sur les certifications, Microsoft ou autres ????
On continue notre apprentissage sur la sécurité Azure avec cette nouvelle certification Azure SC-200, sortie il y a peu. Pour rappel, cette dernière fait partie d’un ensemble de 4 certifications dédiées à la sécurité au sein du Cloud Microsoft. J’ai déjà détaillé plusieurs d’entre-elles sur ce blog :
Nul doute que Microsoft n’a pas encore fini de nous en apprendre sur la sécurité en 2021, et je m’attends comme d’autres à de nouvelles certifications dans ce domaine. Mais focalisations-nous maintenant sur cet examen, passé ce jour par votre serviteur 🙂
Comme toujours, voici les liens fort utiles pour toutes les informations associées :
Plus sérieusement, le contenu de l’examen est assez clair puisque 3 grandes thématiques sont listées ci-dessous, à savoir :
Microsoft 365 Defender (25-30%)
Azure Defender (25-30%)
Azure Sentinel (40-45%)
Comme on le comprend assez vite à l’aide des différents pourcentages associés à chaque rubrique, Azure Sentinel prend une place de premier ordre dans le nombre des questions que vous aurez à répondre pendant cet examen. Autant donc commencer par lui.
Azure Sentinel
Qu’est-ce qu’Azure Sentinel ?
Microsoft Azure Sentinel est une solution native cloud et scalable de type SIEM (Security Information and Event Management) et SOAR (Security Orchestrated Automated Response) . Azure Sentinel assure une analyse de sécurité intelligente et fournit des informations sur les menaces dans l’ensemble de l’entreprise. Elle constitue une solution unique pour la détection des alertes, la visibilité des menaces, la chasse proactive et la réponse face aux menaces.
Autrement dit, cette solution s’intègre parfaitement avec les différents outils du Cloud Microsoft dédiés à la sécurité. Il ne faut surtout pas donc voir Azure Sentinel comme un énième et redondant outil de sécurité, mais bien comme un véritable système avec des moyens concrets pour les membres de l’équipe SOC.
Si on doit résumer Azure Sentinel en quelques mots pour vous faire une idée, voici ce qu’Azure Sentinel est capable d’apporter pour votre sécurité :
Compilation de données via de nombreux connecteurs (plus d’une centaine à date)
Détection des menaces
Outils d’investigation des menaces
Moyens de réponses rapides
Quels seraient alors les bénéfices que vous pouvez retirer d’Azure Sentinel ?
Mise en place de tableaux de bord intuitifs
Possibilités infinies de requêtage
Mise en place d’automatisation des réponses face aux menaces
Exploitation de Microsoft Machine Learning pour accroitre les capacités de détection
Intégration complète de Microsoft Intelligent Security Graph
Installation « facile » selon les besoins de sécurité
Pour vous aider à « maîtriser » Azure Sentinel, Microsoft a découpé son parcours d’apprentissage en 5 parties :
Comme à chaque fois, j’ai pris le temps de suivre le parcours d’apprentissage afin de me faire une idée précise sur le contenu abordé et sur la qualité.
Comme pour la SC-300, je suis assez content du résultat, même si je trouve que les exercices donnés à travers les différentes parties se ressemblent énormément et ne vont pas assez loin dans les manipulations utilisateurs. J’aurais aimé avoir plus de cas variés à réaliser dans Azure Sentinel pour donner plus de sens à certaines fonctionnalités.
A quoi s’attendre dans cet examen ?
Malheureusement pas de mystère, une maîtrise de la solution est attendue afin de voir que vous avez bien passé du temps dans la solution ! Il faut donc comprendre ses mécanismes, son utilisation au quotidien dans la gestion des rules / alertes / incidents / workbooks.
Il faut donc s’attendre à coup sûr à :
Des questions sur Kusto Query Language (KQL). Prenez donc le temps pour le tester et vous familiariser au maximum avec les opérateurs
Des questions sur les principaux connecteurs de données (Azure et éventuellement AWS). Mettez en place un certain nombre de connecteurs afin comprendre leur intérêt et les données remontées
Des questions sur les relations entre rules / alertes / incidents / workbooks
Des questions sur la gestion automatisée d’une alerte avec les automations / playbooks
Des questions sur les rôles propres à Azure Sentinel
Des questions sur l’architecture d’Azure Sentinel ( X logs Analytics Workspaces + Azure Sentinel)
Bref pas mal de sujets à connaître, et il en reste encore d’autres qui peuvent aussi tomber :
Notebooks
Hunting
Workbooks
Entities
…
Cela peut représenter beaucoup, mais ne vous découragez pas ! 🙂
Azure Defender
Qu’est-ce qu’Azure Security Center ?
Azure Security Center est un système de gestion de la sécurité de l’infrastructure unifié qui renforce la posture de sécurité de vos centres de données et fournit une protection avancée contre les menaces pour vos charges de travail hybrides dans le cloud (dans Azure ou non), ainsi qu’en local.
Azure Defender offre une détection et une réponse étendues pour les charges de travail exécutées dans Azure, localement et dans d’autres clouds. Intégré à Azure Security Center, Azure Defender protège vos données hybrides, vos services cloud natifs ainsi que vos serveurs contre les menaces.
Les fonctionnalités d’Azure Security Center couvrent les deux piliers de la sécurité cloud :
Combien d’outils composent Azure Security Center ?
CSPM (gestion de la posture de sécurité cloud) – Security Center est disponible gratuitement pour tous les utilisateurs Azure. L’expérience gratuite comprend des fonctionnalités CSPM telles que le degré de sécurisation, la détection des erreurs de configuration de sécurité dans vos machines Azure, l’inventaire des ressources et bien plus encore. Utilisez ces fonctionnalités CSPM pour renforcer la posture de votre cloud hybride et suivre la conformité avec les stratégies intégrées.
Protection de charge de travail cloud (CWP) – La plateforme de protection de charge de travail cloud (CWPP), Azure Defender, garantit une protection avancée et intelligente de vos ressources et charges de travail Azure et hybrides. L’activation d’Azure Defender offre un large éventail de fonctionnalités de sécurité supplémentaires, tel que décrit sur cette page. Outre les stratégies intégrées, lorsqu’un plan Azure Defender est activé, vous pouvez ajouter des stratégies et des initiatives personnalisées. Vous pouvez ajouter des normes réglementaires, telles que NIST et Azure CIS, ainsi que le Benchmark de sécurité Azure pour un aperçu véritablement personnalisé de votre conformité.
Je ne vais pas le répéter, mais toujours une connaissance précise de la solution 😉
Voici quelques pistes à explorer pour se sentir à l’aise dans l’examen :
Des questions sur les résultats des polices compliances
Des questions sur la gestion des alertes / recommandations ouvertes par Azure Defender
Des questions sur le traitement des vulnérabilités découvertes par Azure Defender
Des questions sur l’activation de contre-mesures sur les ressources surveillées par Azure Defender (Machines virtuelles, Key Vaults, Comptes de stockage, Bases SQL, …)
Des questions sur les rôles nécessaires pour les opérateurs d’Azure Defender
Des questions sur les processus d’on-boarding et les contrôles associés
Cela peut représenter beaucoup, mais ne vous redécouragez pas ! 🙂
Microsoft 365 Defender
Qu’est-ce que Microsoft 365 Defender ?
Microsoft 365 Defender unifie votre processus de réponse aux incidents en intégrant des fonctionnalités clés dans Microsoft Defender pour le point de terminaison, Microsoft Defender pour Office 365, Microsoft Cloud App Security et Microsoft Defender pour l’identité. Cette expérience unifiée ajoute des fonctionnalités puissantes auxquelles vous pouvez accéder dans le Centre de sécurité Microsoft 365.
Points de terminaison avec Microsoft Defender pour Endpoints– Microsoft Defender pour Endpoints est une plateforme de point de terminaison unifiée pour la protection préventive, la détection post-violation, l’examen automatisé et la réponse.
E-mail et collaboration avec Microsoft Defender pour Office 365 – Defender pour Office 365 protège votre organisation contre les menaces malveillantes posées par les messages électroniques, les liens (URL) et les outils de collaboration. Identités avec
Microsoft Defender pour l’identité et Azure AD Identity Protection – Microsoft Defender pour l’identité utilise les signaux Active Directory pour identifier, détecter et examiner les menaces avancées, les identités compromises et les actions internes malveillantes dirigées contre votre organisation.
Applications avec sécurité Microsoft Cloud App : la sécurité de Microsoft Cloud App est une solution SaaS complète qui apporte une visibilité approfondie, des contrôles de données forts et une protection renforcée contre les menaces à vos applications cloud.
Attention à ne pas vous perdre avec certaines anciennes dénominations :
Microsoft 365 Defender (précédemment Microsoft Threat Protection)
Microsoft Defender for Endpoint (précédemment Microsoft Defender Advanced Threat Protection)
Microsoft Defender for Office 365 (précédemment Office 365 Advanced Threat Protection)
Microsoft Defender for Identity (précédemment Azure Advanced Threat Protection)
Deux chapitres sont présents pour Microsoft 365 Defender. Encore une fois il va falloir chercher plus loin et passer du temps dans la solution pour avoir une idée de tous ces outils :
Des questions sur Cloud App Security et des polices mises en place
Des questions sur le shadow IT, mettant en évidence les applications découvertes via Cloud App Security
Des questions sur Azure Information Protection dans le cadre de la politique d’Office365
Des questions sur les périphériques surveillés par la partie Defender for Endpoints et les risques détectés
Des questions sur le risques liés aux identités et donc gérés par Defender for Identity
Conclusion
Cette certification comble un espace non occupé jusqu’à présent, car elle apporte de vraies réponses techniques à un grand nombre de défis de sécurité qui touchent les entreprises. La sécurité est bien une affaire multicouche et multidirectionnelle. Comme toujours, pensez à partager dans les commentaires vos autres sources d’apprentissage, ou votre feedback sur l’examen ????
Voici un nouvel article sur les dernières certifications de sécurité sur le Cloud Azure de Microsoft. Pour rappel, vous pouvez retrouver mon article sur la certification fondamentale SC-900 ici, ainsi que sa page officielle Microsoft juste là.
Que dire sur ce nouvel examen SC-300 ?
Là encore, vous pouvez retrouver tous les détails de cette dernière sur sa page officielle Microsoft.
J’ai passé cette certification de niveau Associate cette semaine. Pendant et juste après cet examen, j’ai trouvé la certification assez difficile, car elle exigeait beaucoup de mises en situation, requérant des connaissances assez précises sur les sujets que je vais essayer vous détailler tout au long de cet article.
Finalement aucun doute, la SC-300 est bien une certification de niveau Associate. Pour un peu moins la moitié des questions environ, j’avais encore un petit doute entre 2 réponses sur 4.
Dans cet examen, attendez-vous donc à :
Beaucoup de questions contextualisées avec 4 choix possibles
Des questions groupées avec OUI / NON
Peu de questions sur la restitution des grands principes (points faciles à ne pas négliger)
Un ou deux use-cases portant sur des architectures hybrides
Et toujours pas de labs
Que retrouve-t-on dans le Parcours d’apprentissage de la SC-300?
Le parcours d’apprentissage reprend de manière méthodique les principaux chapitres rattachés à cette certification. Une fois n’est pas coutume, j’ai suivi tous les modules de formations proposés par Microsoft.
Pourquoi cela ? Car le contenu trouvé sur internet est encore assez variable à date ou incomplet.
Au final, j’ai trouvé le parcours très bien construit autour de cette certification. Beaucoup de schémas explicatifs, de copies d’écran d’Azure et de vidéos d’introduction. De plus, les exercices pratiques avaient toujours du sens sur le thème abordé.
En revanche, ne vous faites pas avoir en ne vous basant que sur celui-ci ! Pour avoir être sûr d’avoir plus de points que les 700 nécessaires, il vous faudra avoir :
Les connaissances acquises par l’expérience dans Azure AD
A défaut de tout connaitre dans les moindre détails, une bonne dose déduction pour ne garder que les « réponses possibles »
Voici un rappel des modules du parcours avec leurs liens :
Mettre en œuvre la configuration initiale d’Azure Active Directory
On arrive ici dans le cœur du sujet de cette certification :
L’identité est au centre d’Azure Active Directory et vous devez la comprendre et la maîtriser sous tous ses aspects
Plus question ici de restituer la « simple » compréhension du service ou de ses fonctionnalités. Il faut savoir l’utiliser selon différents cas de figure. Attendez-vous donc à avoir des questions sur les identités dans un contexte très précis. Peu de pièges, mais on attend des connaissances.
Par exemple, la question pourrait porter sur un type d’identité particulier avec un scénario de droits spécifiques de manière combinée. Rien de tel alors que de se refaire un passage sur les identités Azure :
L’autre exemple serait de devoir choisir le rôle ayant le moins de privilège pour faire telles ou telles actions dans Azure AD. Ce point-ci est assez difficile car la connaissance globale des rôles sera nécessaire pour être vraiment sûr de la bonne réponse. Voici liste complète et quelques rôles pris au hasard :
La gestion des domaines personnalisés revient souvent dans beaucoup de certifications sur Azure. C’est l’occasion de marquer des points facilement en connaissant bien le processus d’ajout de domaines personnalisés :
Ajout du domaine personnalisé dans Azure AD
Modification des enregistrements DNS
Vérification du domain dans Azure AD
Utiliser le nom de domaine pour les utilisateurs, adresses mails ou autres besoins
Même si la gestion des appareils est plutôt une tache dédiée à Endpoint admin center, certaines actions et donc certaines questions peuvent vous être posées ici.
Les unités administratives dans Azure AD est un concept intéressant, car elles limitent les autorisations d’un rôle en fonction du service auquel il appartient au sein de l’organisation :
Sécurité par défaut d’Azure AD
Azure AD propose un mode de gestion de sécurité par défaut. Sa mise en place est des plus simple, mais il n’autorise aucune personnalisation.
Les paramètres de sécurité par défaut facilitent la protection de votre organisation contre ces attaques avec des paramètres de sécurité préconfigurés :
Exige que tous les utilisateurs s’inscrivent à Azure AD Multi-Factor Authentication
Exige des administrateurs qu’ils effectuent l’authentification multifacteur
Restreint les anciens protocoles d’authentification
Exige des utilisateurs qu’ils effectuent l’authentification multifacteur
Restreint des activités, telles que l’accès au Portail Azure
Gestion des utilisateurs, des groupes et des licences
Quoi de mieux comme question que celle ci-dessous :
Des licences sont attribuées à un groupe d’utilisateurs et celui-ci contient des utilisateurs et d’autres groupes. Combien de licences seront attribuées ?
De manière générale et hormis des questions de ce type, il s’agit de points faciles.
Mettre en œuvre et gérer les identités externes
Les identités externes font parties de beaucoup de scénarios d’Azure AD, il faut donc maîtriser leur intégration et les options de sécurités les concernant :
Je ne vous dis pas d’aller pas jusqu’à connaitre les en-têtes du fichier CSV d’import bulk 😉
Email address to invite
Redirection url
Send invitation message
Customized invitation message
Mettre en œuvre et gérer l’identité hybride
On cherche donc à savoir si les différentes méthodes de synchronisation entre un environnement on-premise et le Cloud n’ont plus de secrets pour vous. Ce module comporte donc les grands sujets ci-dessous :
Pas de mystère ici, le mieux étant d’avoir pu installer soi-même AD Connect sur un environnement on-premise (Active Directory), et d’avoir testé plusieurs scénarios afin d’en mesurer les impacts (avantages – inconvénients) :
C’est typiquement lors des use-cases que vous devrez maîtriser ces concepts pour proposer la solution la plus attendue :
Mettre en œuvre une solution d’authentification et de gestion des accès
Planifier et mettre en œuvre l’authentification multifactorielle Azure (MFA)
L’authentification multifacteur est un processus dans lequel l’utilisateur est invité pendant le processus de connexion à suivre une forme d’identification supplémentaire, consistant par exemple à entrer un code sur son téléphone portable ou à scanner son empreinte digitale.
Quelque chose que vous connaissez – Il pourrait s’agir d’un mot de passe ou de la réponse à une question de sécurité
Quelque chose que vous possédez – Il pourrait s’agir d’une application mobile qui reçoit une notification ou un d’appareil de génération de jetons
Quelque chose que vous êtes – En général, il s’agit d’une propriété biométrique, comme la détection du visage ou des empreintes digitales utilisée sur de nombreux appareils mobiles
Quelles seraient les questions possibles dans cette certification ? Il faut voir la MFA comme un point combiné avec d’autres facteurs, comme par exemple son impact dans un accès conditionnel, ou alors son rôle dans Azure AD Identity Protection.
Gérer l’authentification des utilisateurs
Dans Azure Active Directory, l’authentification implique plus que la simple vérification d’un nom d’utilisateur et d’un mot de passe. Pour améliorer la sécurité et réduire le recours à l’assistance du support technique, l’authentification Azure AD comprend les composants suivants :
Planifier, mettre en œuvre et administrer l’accès conditionnel
Vous pouvez utiliser des stratégies d’accès conditionnel pour appliquer des contrôles d’accès tels que l’authentification multifacteur (MFA). Vous aurez à coup sûr des questions impliquant la MFA. le cas classique est d’identifier quel facteur modifier pour activer une MFA, selon les exigences données par le contexte.
L’accès conditionnel est un premier outil que l’on met en place pour augmenter la sécurité sur Azure. Par exemple, la gestion des localisation peut être un point très important pour améliorer l’expérience utilisateur :
En évitant « d’harceler » les utilisateurs avec un contrôle MFA lorsque l’on se trouve au bureau
En imposant la MFA si l’utilisateur se connecte depuis un appareil non compliant
L’infrastructure d’accès conditionnel vous offre une grande flexibilité de configuration. Toutefois, une grande flexibilité implique également que vous examiniez soigneusement chaque stratégie de configuration avant de la mettre en œuvre, afin d’éviter des résultats indésirables.
Gérer Azure AD Identity Protection
Identity Protection est un outil qui permet aux organisations d’accomplir trois tâches principales :
Automatiser la détection et la correction des risques liés à l’identité
Examiner les risques à l’aide des données disponibles sur le portail
Exporter les données de détection des risques vers des utilitaires tiers pour une analyse plus approfondie
Ici encore, des questions seront possible pour savoir ce qui se passera si l’utilisateur déclenche une alerte :
Réinitialisation du mot de passe ?
Demande de vérification MFA ?
Implement Access Management for Apps
Il s’agit ici du chapitre de la certification le plus faiblement noté. Il s’agissait aussi de celui que je maîtrisais le moins :D. Je n’ai pas eu beaucoup de questions, mais c’est toujours bon d’éviter de perdre des points dessus.
Autre sujet de sécurité œuvrant sur les applications d’entreprise : Cloud App Security
Cloud App Security intègre la visibilité à votre cloud pour mapper et identifier votre environnement cloud et les applications cloud utilisées par votre organisation en utilisant des connecteurs faciles à déployer :
Mettre en œuvre les enregistrements d’applications
Je n’ai rien de trouvé de plus explicatif que cette très bonne vidéo de John Savill :
Planifier et implémenter une stratégie de gouvernance des identités
On arrive au dernier chapitre … Aussi je vous conseille de ne pas négliger cette section car le pourcentage est assez important pour cette dernière sur cet examen.
De plus, je me rappelle avoir eu plusieurs questions dessus. Rien de vraiment compliqué ici, mais une bonne connaissances des outils devrait faire l’affaire.
Planifier et mettre en œuvre la gestion des droits
Il s’agit ici d’un sujet que je n’avais jamais abordé avant cette certification. J’ai pu donc découvrir et tester ce principe par le biais de la révision, et j’ai eu plusieurs questions portant sur la stratégie d’attribution des droits.
La gestion des droits d’utilisation introduit sur Azure AD le concept de package d’accès. Un package d’accès regroupe toutes les ressources avec l’accès dont un utilisateur a besoin pour travailler sur un projet ou accomplir sa tâche. Les packages d’accès permettent de régir l’accès de vos employés et utilisateurs internes en dehors de votre organisation. Vous pouvez gérer l’accès des utilisateurs aux ressources suivantes avec la gestion des droits d’utilisation.
Une connaissances des termes et de leurs rapports entre eux est donc fort utile :
Terme
Description
package d’accès
Bundle de ressources dont une équipe ou un projet a besoin et qui est régi par des stratégies. Un package d’accès est toujours contenu dans un catalogue. Vous créez un package d’accès pour un scénario dans lequel les utilisateurs doivent demander l’accès.
demande d’accès
Demande d’accès aux ressources dans un package d’accès. Cette demande transite généralement par un flux d’approbation. Si elle est approuvée, l’utilisateur demandeur reçoit une affectation de package d’accès.
affectation
L’affectation d’un package d’accès à un utilisateur garantit que l’utilisateur dispose de tous les rôles de ressources de ce package d’accès. Les affectations de package d’accès ont généralement une durée limite avant leur expiration.
catalogue
Conteneur de ressources connexes et de packages d’accès. Les catalogues sont utilisés pour la délégation, si bien que les non-administrateurs peuvent créer leurs propres packages d’accès. Les propriétaires de catalogue peuvent ajouter les ressources qu’ils possèdent à un catalogue.
créateur de catalogue
Regroupement d’utilisateurs autorisés à créer des catalogues. Lorsqu’un utilisateur non-administrateur, autorisé à être créateur de catalogue, crée un catalogue, il devient automatiquement le propriétaire de ce catalogue.
organisation connectée
Domaine ou annuaire Azure AD externe avec lequel vous avez une relation. Les utilisateurs provenant d’une organisation connectée peuvent être spécifiés dans une stratégie comme étant autorisés à demander l’accès.
police
Ensemble de règles définissant le cycle de vie d’un accès, telles que le mode d’accès des utilisateurs, les approbateurs et la durée d’accès par le biais d’une affectation. Une stratégie est liée à un package d’accès. Par exemple, un package d’accès peut avoir deux stratégies de demande d’accès : l’une pour les employés, l’autre pour les utilisateurs externes.
ressource
Ressource (un groupe Office, un groupe de sécurité, une application ou un site SharePoint Online, par exemple) dotée d’un rôle pour lequel un utilisateur peut obtenir des autorisations.
répertoire de ressources
Répertoire comprenant une ou plusieurs ressources à partager.
rôle de ressource
Collection d’autorisations associées à une ressource et définies par elle. Un groupe a deux rôles : membre et propriétaire. Les sites SharePoint ont généralement trois rôles, mais peuvent avoir des rôles personnalisés supplémentaires. Les applications peuvent avoir plusieurs rôles personnalisés.
Planifier, implémenter et gérer la révision d’accès
Les révisions d’accès Azure Active Directory permettent aux organisations de gérer efficacement les appartenances à des groupes, les accès aux applications d’entreprise et les attributions de rôles. Je vous confirme avoir eu des questions sur la revue d’accès. Le processus n’est pas très compliqué. Quelques petits rappels :
Aucun résultat n’est appliqué avant la fin de la période de revue ou si le créateur stoppe et applique les résultats lui-même
Un accès pour un utilisateur (révoqué ou conservé) peut être changé plusieurs fois pendant la période de revue d’accès. Seul le dernier statut sera conservé et appliqué
Planifier et mettre en œuvre l’accès privilégié
Privileged Identity Management est un service dans Azure Active Directory (Azure AD) qui vous permet de gérer, de contrôler et de superviser l’accès aux ressources importantes de votre organisation :
Je me souviens avoir eu une question sur un rôle devant passer sous attribution via Privileged Identity Management. Connaître les différentes étapes est donc important pour mettre en œuvre le processus et son utilisations par les demandeurs de droits.
Surveiller et gérer les Azure Active Directory
Les journaux d’audit et de diagnostic d’Azure Active Directory fournissent une vue détaillée de la façon dont les utilisateurs accèdent à votre solution Azure. Découvrez comment surveiller, dépanner et analyser les données de connexion.
L’architecture de création de rapports dans Azure AD comprend les composants suivants :
Activité
Connexions : Il s’agit d’informations sur l’utilisation des applications managées et les activités de connexion des utilisateurs.
Journaux d’audit : Fournissent des informations sur les activités du système liées aux utilisateurs et à la gestion des groupes, les applications gérées et les activités de répertoire.
Les journaux de provisionnement : permettent aux clients de superviser l’activité effectuée par le service de provisionnement, telle que la création d’un groupe dans ServiceNow ou l’importation d’un utilisateur à partir de Workday.
Sécurité
Connexions risquées : une connexion risquée correspond à un indicateur de tentative de connexion d’un utilisateur autre que le propriétaire légitime d’un compte d’utilisateur.
Utilisateurs avec indicateur de risque : il s’agit d’un compte d’utilisateur susceptible d’être compromis.
Des questions sur la rétention peuvent tomber, gardez donc en tête ces durées de rétention :
Rapports d’activité
Rapport
Azure AD Gratuit
Azure AD Premium P1
Azure AD Premium P2
Journaux d’audit
7 jours
30 jours
30 jours
Connexions
7 jours
30 jours
30 jours
Utilisation d’Azure AD MFA
30 jours
30 jours
30 jours
Signaux de sécurité
Rapport
Azure AD Gratuit
Azure AD Premium P1
Azure AD Premium P2
Les utilisateurs à risque
7 jours
30 jours
90 jours
Connexions risquées
7 jours
30 jours
90 jours
Conclusion
Cette certification apporte donc un véritable tour d’horizon sur la sécurité dans Azure Active Directory. Je peux dire avec certitude qu’il y n’y pas beaucoup de notions croisées avec les certifications AZ-500 et MS-500. Elle permettra donc de valider vos connaissances sur la gestion des identités dans le Cloud.
Mes derniers conseils
Prenez surtout le temps de bien tester chaque module dans un environnement de test pour en connaître le fonctionnement et en mesurer les impacts
Etant souvent dans des environnements de tests, on néglige assez régulièrement les rôles préconstruit dans Azure Active Directory. La sécurité passe par une gestion mesurée des droits des administrations. Lisez donc leurs droits et testez-les !
Aujourd’hui, nous sommes le 1er mai, il faut donc lâcher un peu ses révisions et se vider l’esprit 😀
Pensez à partager dans les commentaires vos autres sources d’apprentissage, ou votre feedback sur l’examen. ????
Mon expérience sur l’examen Microsoft Security, Compliance, and Identity Fundamentals (SC-900)
Pour mon second article concernant les certifications dans Cloud de Microsoft, je vais vous faire le débrief à chaud ????. Pour rappel, la page d’inscription se trouve ici, et le contenu de la certification est téléchargeable là.
Dans son contenu, je trouve que cette certification est très bien faite, car elle couvre un large spectre de la sécurité dans et autour du Cloud Microsoft. De mon point vue, les professionnels lancés sur le Cloud utilisent toujours plusieurs “modules” et ont besoin de tous les sécuriser :
Tous les ouvrants (Portes, fenêtres, trappe à chat, …)
Tous les équipements (Cuisinière, chaudière, machine à laver, …)
Tous les comportements (Enfants, chiens, chats)
Pardonnez-moi ces figures de styles, mais il est tard ????
Pour revenir au sujet principal, je vais essayer de découper chaque grand thème pour vous éclairer au mieux :
Modèle Zéro-Trust :
L’objectif principal est bien évidement de garantir en permanence que votre environnement est sain.
Cet objectif est atteint par la mise en place de moyens de protection définis et qui ne doivent pas être dérogés, à savoir :
Les terminaux sont eux aussi contrôlés. Le principe de compliance des terminaux dans Intune est un bon moyen de s’assurer que certaines données et donc certaines applications exigent ce prérequis pour laisser passer l’utilisateur.
La télémétrie est omniprésente. Les données et la télémétrie omniprésentes sont utilisées pour comprendre l’état actuel de la sécurité. Je pense ici à Microsoft Defender for Endpoint par exemple.
Zéro Trust veut dire zéro confiance. Il faut donc brider les accès ou les droits inutiles. Il est facile d’opérer de la sorte avec l’attribution de rôles temporaires (PIM) mais aussi grâce à des revues d’accès périodiques.
Modèle de responsabilité partagé :
Comme chez tous Cloud providers, un modèle de responsabilité partagé est instauré pour mettre les choses au clair en hébergeur et hébergé. Ici la question est assez générale, mais garder toujours en tête que vous êtes responsable de vos données et que Microsoft est responsable de l’infrastructure !
Chiffrement :
Une ou des questions aussi tombées pour moi était sur ce sujet. Rien de tel que la définition officielle : Le cryptage est la méthode par laquelle des informations sont converties en un code secret qui cache la véritable signification de ces informations.
Microsoft Trust Portal :
Sauf erreur, ce point est aussi abordé dans la MS-900. Ce portail Microsoft fournit une variété de contenu, d’outils et d’autres ressources sur les pratiques Microsoft en matière de sécurité, de confidentialité et de conformité.
Autant dire que les normes internationales ou nationales impactant le monde de la sécurité ou de la conformité se trouveront ici. On ne vous demandera pas de toutes les connaitre, mais de savoir que ces informations sont bien recensées ici.
Concept relatif à l’identité :
C’est un vaste sujet … mais je pense que la compréhension de celle-ci est fondamentale, car l’identité est au cœur du Cloud. Dans ce domaine la certification va parler principalement d’Azure Active Directory, mais pas seulement.
Azure Active Directory :
Il faudra aller plus loin que la connaissances générales du portail Azure AD, car certaines questions portent sur des fonctionnalités assez précises.
Azure AD est à mon sens le thème le plus exprimé dans cette certification. Prenez garde à ne pas négliger ce sujet. Il suffit de regarder la liste des services à connaitre dans le contenu de la certification :
Méthodes d’Authentification
Types d’identité
Self-service password reset
Password protection ????
Authentification multifacteurs
Windows Hello for Business
Identités hybrides
Types d’utilisateurs (interne, Guest, …)
Accès conditionnel
Rôles
Privileged Identity Management (PIM)
Identity Protection
J’ai eu plusieurs questions sur ce dernier point. Vous trouverez ces principales fonctionnalités ici.
Sécurité au sein d’Azure :
Beaucoup de services aux fonctionnalités variées sont disponibles sur Azure. Certains sont plus utilisés que d’autres, mais connaître leurs principales caractéristiques est demandé dans cette certification. Par exemple :
Les composants de sécurité ne font pas tous dans votre examen, certains concepts sont aussi interrogés dans cette certification. Je pense par exemple au Secure Score. Intégré au Security Center, il va évaluer continuellement vos ressources, vos abonnements et votre organisation en recherchant d’éventuels problèmes de sécurité. Tout cela est compté sous forme de points ou de pourcentages :
Azure Defender et Azure Sentinel sont deux formidables outils, mais il peut être difficile de les comprendre au premier abord :
Azure Defender : version avancée d’Azure Security Center :
CSPM (gestion de la posture de sécurité cloud) – Security Center est disponible gratuitement pour tous les utilisateurs Azure.
Protection de charge de travail cloud (CWP) – Azure Defender, garantit une protection avancée et intelligente de vos ressources et charges de travail Azure et hybrides.
Microsoft Azure Sentinel = SIEM (Security Information and Event Management) et SOAR (Security Orchestrated Automated Response). Il va pouvoir se connecter à un grand nombre de sources de données pour placer votre œil en face de l’alerte de manière efficace et vous donner des moyens directs d’agir.
J’ai trouvé une vidéo aussi qui détaille bien les deux produits pour vous faire une meilleure idée :
Intune (Microsoft Endpoint Manager) :
La gestion des Endpoints reste un aspect important de la sécurité, et Intune est là pour vous simplifier la vie. Lorsque les appareils sont inscrits et gérés dans Intune, les administrateurs peuvent par exemple :
Consulter les appareils inscrits et obtenir un inventaire des appareils qui accèdent aux ressources de l’organisation.
Configurer les appareils pour qu’ils respectent vos normes de sécurité et d’intégrité. Par exemple, vous souhaitez probablement bloquer les appareils jailbreakés.
Envoyer des certificats aux appareils pour que les utilisateurs puissent accéder facilement à votre réseau Wi-Fi ou utiliser un VPN pour se connecter à votre réseau.
Consulter les rapports sur les utilisateurs et les appareils conformes et non conformes.
Supprimer les données de l’organisation si un appareil est perdu, volé ou n’est plus utilisé.
Sécurité au sein de Modern Workplace (Microsoft 365) :
On se rapproche ici de beaucoup de sujets abordés sur la certification MS-500. Rassurez-vous ! Aucun cas technique spécifique ne sera abordé dans cette SC-900, mais encore une fois il vous faut comprendre les principaux de concepts pour protéger votre environnement.
Vous retrouverez donc beaucoup d’éléments de sécurité liés aux comportements des utilisateurs dans Microsoft 365, mais aussi sur les données et leur protetion. Attendez-vous à avoir des questions d’ordre général :
Quelles sont les mesures en rapport avec Data Loss Prevention?
A quoi servent les sensitive labels ?
Que peut-on faire avec le service eDiscovery ?
Conclusion
Pour finir, beaucoup de concepts sont abordés dans cette certification. Après l’examen, je peux vous dire que cette certification pourrait être vue comme une première étape d’introduction à la MS-500.
Prenez le temps de suivre le programme donné par Microsoft ici.
Prenez surtout le temps de vous familiariser avec ces multiples portails :
Comme vous le voyez, il existe une multitude de portail à explorer pour maîtriser le sujet ! Mais tout n’est pas à connaitre, testez-les et voyez leurs fonctionnalités ne vous fera pas de mal ????
Je trouve aussi que les Training Days organisés par Microsoft sont un bon moyen de se préparer à cet examen.
Pensez à partager dans les commentaires vos autres sources d’apprentissage, ou votre feedback sur l’examen ????
Mon expérience sur l’examen Windows Virtual Desktop (AZ-140)
Fin mars 2021, une nouvelle certification Microsoft Azure a vu le jour et elle se consacre uniquement à seul produit : Windows Virtual Desktop. Pour rappel, Windows Virtual Desktop (aussi appelé WVD) est une plateforme lancée en septembre 2019 de type « Desktop-as-a-Service » (DaaS) sur Microsoft Azure qui offre la meilleure expérience virtuelle de Windows et de Microsoft Office. Voilà pour la définition officielle.
Comme pour la certification SAP sur Azure, le but de cette certification est de valider des connaissances sur les caractéristiques de WVD, mais aussi d’être en en mesurer déployer cette solution selon plusieurs scénarios et contraintes possibles :
Migration d’un environnement RDS existant en y simplifiant le management
Création d’un nouvel environnement de virtualisation sécurisé et moderne
Apporter de la continuité pour des applications “Legacy” qui fonctionne encore sur Windows 7
Ayant passé cette certification début avril 2021, encore en version Beta, je vais vous partager mon retour d’expérience sur cet examen en attendant les résultats finaux, afin de vous aider au mieux sur le contenu à maitriser.
Pour rappel, le contenu exact est aussi disponible sur la page de la certification AZ-140 (ici). Vous pouvez aussi le télécharger au format PDF à partir de ce lien.
On va donc retrouver différents sujets dans cette certification, dont les principaux pourraient être :
Architecture on-premise existante : vous avez de fortes chances de vous retrouver avec un ou plusieurs use-cases. Ces derniers partiront certainement d’une architecture on-prem existante, avec des contraintes à respecter pour migrer sur WVD. Le cas assez classique pourrait être un multisites avec un siège et succursales ayant des besoins variés et des contraintes de distances.
Connaissances des réseaux sur Azure : là encore c’est un grand sujet de presque toutes les certifications Azure. La maîtrise de la solution WVD passe par la mâitrise de ses exigences réseaux. Il n’est quand pas utile de connaître cette liste de ports et d’URLs par coeur ! Mais on va vous demander de bien connaître les réseaux utilisés, notamment pour la partie dédiée utilisateur (ex spécificité iOS). Vous pourrez également avoir des questions sur les accès par lien VPN ou le peering entre v-net.
Active Directory : Composante fondamentale d’un environnement Windows Virtual Desktop, vous pouvez être sûr que des questions vont concerner ce sujet. Les possibilités de monter environnement WVD sont variées concernant ce point et nécessite d’en avoir testé au préalable plusieurs. Attendez-vous aussi avoir des connections sur le très célèbre Azure AD Connect.
Architecture Windows Virtual Desktop : il sera question de vérifier ici vos connaissances concernant les grandes notions techniques qui compose la ressource WVD : Host pool (Pooled / Personnal) – Workspace – Applications group. Savoir ce que chacun, savoir ce qu’il fait et connaître leurs principales options est évidement de rigueur.
Estimation du coût de l’architecture : cette notion est présente dans cette certification, comme dans la certification « Microsoft Azure Architect Design » AZ-304. L’idée ici n’est pas de connaitre tous les prix en $ ou en €, mais d’avoir une idée des gammes de produits de des coûts potentiels. Vous penserez à cela quand la question comportera la remarque « La moins chère possible ». Petite anecdote : AD DF et « La moins chère possible » font rarement bon ménage !
FSLogix : grand gagnant de l’architecture WVD, cette solution a montré ses qualités (souplesse de configuration, performances, facilité de management, …) et reste une valeur sûre dans le jeu de questions que vous pourrez avoir. Pour rappel, FSLogix a été acquis par Microsoft automne 2018. Il faut donc vous attendre à des questions sur son périmètre d’installation (type de storage, SKU, …) et ses principales fonctionnalités (Cloud cache , App masking, configuration Regedit, … ). Ne pas être surpris non plus d’avoir aussi des questions sur la gestion des droits (RBAC ou NTFS)
Gestion des golden images : une bonne pratique a la mise en place d’un remote desktop passe par l’utilisation d’images préconfigurées et mises régulièrement à jour afin de gérer la solution WVD dans les conditions les plus sécurisées. On souhaite donc savoir ici si vous maîtriser le process de création des images (sysprep, capture, …) et leur gestion en exploitation (shared image galery et autres)
Connaissances des rôles WVD : De manière bien large, la construction de ressources sur Azure passe toujours par l’attribution des bons droits (ni trop, ni trop peu). Plusieurs roles WVD ont donc été créés dans le scope Azure RBAC, mais aussi d’autres liés à exploitations des autres ressources tels que les machines virtuelles ou encore les comptes de stockages. Ici donc, il faut aller plus loin que « Owner », « Contributor » et « Reader »
Sécurité : Comme les autres application SaaS, l’accès conditionnel d’Azure AD est aussi de la partie sur Windows Virtual Desktop. Il est en effet possible de créer des règles exigeant l’utilisation de postes « compliant » ou encore d’exiger l’autentification multifacteur. Profitez-en pour faire une piqûre de rappel sur cette partie, cela ne fait jamais de mal !
Expérience utilisateur : en relisant la liste des compétences mesurées pour l’AZ-140, je vois que l’on attendsde vous de savoir configurer Universal Print, MSIX App Attach, Teams AV Redirect et autres. Honnêtement, je n’ai pas souvenir d’avoir eu des questions sur ces points mais d’autres sont plus successible de tomber comme le timeout ou encore sur les propriétés RDP.
Sauvegarde : point capital dans toute architecture informatique, il faut savoir ce qui est capital de sauvegarder et ce qui ne l’est pas ! Prenez le temps de faire des tests sur ce chapitre. Recovery Services vault est un outil assez complet avec les backups et les fonctionnalités de DR intégrées.
PowerShell et Azure CLI : je pense que ce point est réduit puisque presque tous les commandes WVD sont aussi disponible dans le portail Azure. Néanmoins je pense encore que certaines actions, comme joindre un compte de stockage à un domain AD, sont toujours faisable uniquement via ligne de commande
Monitoring de la solution WVD : Plusieurs outils sont disponibles pour monitorer toute la solution. Comme à chaque fois, Azure est toujours généreux dans sauvegarde de logs et de métrics dans un Log analytics workspace ! Il s’agit aussi d’un sujet à lui tout seul, tellement l’espace et les possibilités sont grandes.
Au final et comme toujours, le passage par la case pratique est obligatoire pour réussir cette certification Windows Virtual Desktop. Pensez-à prendre en compte des variations de scénarios pour voir les différents cas de figure.
Voici quelques liens qui m’ont été utile pour préparer mes connaissances :